GENRE-KOULIKORO: LE PROTOCOLE DE PRISE EN CHARGE DES VICTIMES DES VBG EN PHASE DE CORRECTION.

Clôture ce mercredi 28 septembre 2022 à Koulikoro d’un atelier national de 3 jours sur la révision du protocole de prise en charge de victimes de violences basées sur le genre. Il visait à porter des corrections sur le document existant et insérer de nouvelles activités. C’était à la maison de la femme de Koulikoro. L’activité est organisée par le programme national et financé par UNFPA.

C’est un atelier national délocalisé à Koulikoro. Il appartient aux acteurs nationaux de se pencher sur le document national relatif au protocole de prise en charge des victimes des violences basées sur le genre au Mali. A cet effet il s’agissait de mener une correction sur le document qui avait été élaboré au préalable. Avant d’aller à la validation du document, il importe donc d’analyser entre les lignes pour voir claire sur les lacunes et incohérence pouvant contenir ledit document national. Une monture provisoire sera mise à la disposition des experts pour donner une meilleure orientation dans la planification des activités. Les programmes déterminés concernent notamment la prise en charge, médicale, psychosociale, sécuritaire et judiciaire.

Il s’agissait également d’insérer d’autres activités non les moindres qui ont une portée importante dans la gestion de la prise en charge des victimes des VBG. L’activité de correction a permis de faire attacher à la prise en charge par rapport à l’insertion socioéconomique pour assurer l’autonomisation des victimes.

Au Mali, l’enquête démographique et de santé (EDS V) estime le taux de prévalence de l’excision à 89% chez des femmes de 15 à 49 ans, avec un taux plus accru dans les régions du sud. La majorité d’entre elles sont excisées avant l’âge de 10 ans. Selon toujours l’EDS V, 81% des femmes sondées pensent que l’excision doit continuer au Mali. Ce qui pousse à croire que les femmes sont les premières actrices de la pratique.

Nayté