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La main passante: Les dérives de la levée des sanctions de la CEDEAO tombent sur le Mali.

Meguetan INFOS.

La gestion des conséquences de la levée des sanctions infligées sur le Mali depuis janvier 2022 a été un souci particulier pour certains analystes de la crise malienne. Pourtant il en valait la peine quand on constate que l’embargo de plus 6 mois fut une occasion de refermer le Mali sur lui et de mieux contrôler la porosité de ses frontières, cela en termes de sécurisations du territoire national.

L’analyste dans son charlatanisme soucieux de la gestion post-levée des sanctions s’étale actuellement comme de la galette sur le marché. N’en fait pas moins, l’agitation connue hier dimanche 10 juillet 2022, s’érige comme un exemple atypique, qui vient confirmer, cardinalement, que cette levée des sanctions constitue un piège systématisé pour le Mali dans la perspective de trouble programmé machinalement contre les militaires au pouvoir. Des militaires, toujours appelés par le dénominatif de « la junte » qui font front mesuré face à la communauté internationale.

La vigilance de la police aéroportuaire a constaté des incohérences à une colonne de militaires en provenance de côte d’Ivoire, selon nos informations appartenant à un détachement de la mission onusienne au Mali (MINUSMA). Cette agitation, a fait vivement rebondir le souci de la gestion post-levée des sanctions. Selon les constats généraux, ces militaires  au nombre de 49 dont 31 des forces spéciales et 18 de l’armée régulière, sans mandats, ni ordre de mission,  appartenant à la mission de l’ONU, entrent sur un territoire malien, ne respectant aucune procédure requise, soulève irréfutablement des soupçons. Les premières informations filtrées de hic parlent de tentative de coup d’État au Mali. Le dicton malien dit à ce titre : « Celui qui monte sur la queue d’un chien qui a l’intention de partir, précipite son départ ». Les autorités maliennes prédisposées et toujours sur la garde, saisiront cette occasion pour faire valoir ce soupçon. surtout que le contingent provient d’un  pays de la CEDEAO dont président est toujours vu en chien de faillance  par les maliens.

Tentative de coup d’État ou pas, cette affaire est prise au sérieux par les autorités maliennes. Ces « éléments » de la MINUSMA, sont pour l’instant entre les mains des autorités maliennes via la justice militaire pour des besoins d’enquêtes. Cependant, aucun communiqué, ni autre forme de déclaration n’ont été faits par les autorités maliennes. Par ailleurs du côté de la mission onusienne n’aune intervention n’a été porté par rapport à cette situation qui reste toujours douteuse et confuse pour le peuple malien.

Si c’est un malheur, la situation sera profitable. Elle  permettra aux autorités maliennes de resserrer les contrôles des aller-retours, sur les voies aériennes que terrestres pour filtres les mauvais augures en direction du Mali.

Nayté

 

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