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Promenade des Angevins : Le boulevard de la drogue !

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Qui ne passe pas, par cette voie sur la route de Koulikoro non loin du rail-da où l’on aperçoit des groupes d’hommes et de femmes dans un espace appelé « Milieu » ? Et bien, cet espace qui s’est érigé en boulevard de la drogue où tous les dealers se retrouvent autour d’un seul idéal : la drogue et tous ces dérivés. Un fait qui échappe à toute répression des autorités et encourage la débauche et le libertinage. Le cas des mineurs est surtout inquiétant. Enquête !
Le stupéfiant ou drogue est une substance, médicamenteuse ou non, dont l’action sédative, analgésique, narcotique et/ou euphorisant provoque à la longue une accoutumance et une toxicomanie.

La lutte contre les stupéfiants est un combat engagé par les autorités raison pour laquelle une brigade dite « Brigade des stupéfiants » a été créé.

Mais visiblement, elle peine à jouer pleinement son rôle. Le commissariat du 3e arrondissement avait à son tour institué une opération dénommée « Founou-founou ou tourbillon » pour mettre hors d’état de nuire à les dealers et receleurs. C’est ainsi que plusieurs parmi eux se sont retrouvés entre les quatre murs de la maison d’arrêt centrale de Bamako-coura (MCA) pour faits de consommation, vente de stupéfiants.

Mais cette zone en dehors de son caractère criminogène agression permanente, vol, viol entre autres… Les occupants n’ont aucune inquiétude par rapport aux actes qu’ils posent aussi prohibés qu’ils soient. La dépravation de mœurs est aussi un dérivé de ces pratiques qui devient de plus en plus récurrent. Avec en toile de fond la prostitution, un raccourci pour certaines filles pour avoir de l’argent ; de l’argent facile, bien sûr, mais aux conséquences multiples. De façon générale, le trafic et la consommation de la drogue sont une réalité au Mali. Les autorités doivent jouer pleinement leur rôle afin de lutter contre le trafic de la drogue afin de sauver notre jeunesse, l’avenir du pays.

Chaque année, c’est une énorme quantité de produits comme : cannabis, cocaïne, chanvre indien, crack, Off, tramadol, etc. Et Qui sont incinérés par l’office central des stupéfiants. Malgré cela, la pratique prend de l’ampleur. Des quantités des plus en plus importantes sont saisies et brandies comme des trophées de guerre par l’OSC, les douanes, la police ou la gendarmerie, mais quid la répression des auteurs ?

Selon des indiscrétions certains grands dealers seraient en accointance avec des services en charge de la répression afin d’échapper à toute pénitence. Visiblement, cette question revient à chaque instant. Il suffit d’emprunter une rue de Bagadadji connue sous le nom de « mougou carré » ou la rue de la poudre ou drogue pour se rendre compte de beaucoup de choses. La drogue à ciel ouvert (vente, consommation) au nez et à la barde des autorités. Le Mali kura, c’est aussi l’abandon de certaines pratiques.

A.T.Dansoko/Malijet.com

Source: Malijet

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