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Guerre de clans au sein du RPM : L’ex parti présidentiel pourra-t-il renaitre de ses cendres ?

Meguetan Infos

Totalement à l’agonie depuis la chute du régime IBK, le parti politique de

Feu l’ex président de la République semble se réduire, avec le scenario en cours, en une une formation insignifiante qui ne se console que de sa gloire passée qui n’aura duré que sept ans.

En tout cas, rien ne va plus dans la grande famille RPM et pour cause : ses figures de proue, déjà si opposés les uns aux autres, n’arrivent plus à aboucher la même trompette. Au point de se scinder en deux bureaux politiques nationaux au sein pour la seule et même formation politique. Conséquence : l’intenable friction ou dissension pousse certains manitous du parti, notamment Baber Gano et consort, a assigné leur propre famille politique en justice. Pour trancher ce contentieux entre le clan du président du RPM, Docteur Bocary Treta, et celui du trio Baber Gano-Moussa Timbiné-Mamadou Diarassouba, la Cour d’appel de Bamako a décidé ceci en substance : En la forme de recevoir l’appel de maitre Baber Gano et sa suite, la déclarant bien fondé ; Au fond , infirme le jugement N° 86 du 02 mars 2022 rendu par le tribunal  de grande instance de la Commune II en toutes ses dispositions ; Annule la résolution du comité central et la recommandation spéciale accordée au président du parti ; Constate la fin du mandat du BPN sur la base de l’article 32, tout en renvoyantainsi les parties à l’organisation d’un congrès dont il leur plaira de fixer la date.

Suite à cette décision de justice, la réaction du président du RPM ne s’est pas fait attendre, notamment par un communiqué de presse qui réitère sa confiance en la justice du Mali. Ainsi, tout prenant acte du verdict de la Cour d’appel, son clan a décidé de se pourvoir en cassation auprès de la Cour suprême.

Par ailleurs, si au bas de l’échelle les avis des militants du RPM divergent, la quasi-totalité d’entre eux sont divisés entre les deux camps opposés, tandis qu’une infime minorité affiche une neutralité avec l’espoir plutôt naïf que sous nos tropiques les tribunaux sauront régler des problèmes politiques de cet ordre.

Tout compte, il est certes un secret de polichinelle que les partis politiques au Mali s’apparentent à des GIE (groupe d’intérêt économique), mais voir l’un des plus grandes formations politiques de l’histoire du pays se faire hara-kiri fera sans doute tache d’huile sur l’arène politique.

Ousmane Tiemoko Diakité

Le Témoin

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