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Journée internationale des casques bleus : le ministre Abdoulaye DIOP rend hommage aux milliers de casques bleus au Mali

Meguetan Infos

A l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus, lors d’une interview exclusive accordée à Mikado FM, Monsieur Abdoulaye DIOP, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, a rendu hommage « aux milliers d’hommes et de femmes sous les couleurs des Nations Unies ».

 »Je voudrais remercier les Nations unies de s’être portée au Mali pour pouvoir aider par rapport à la stabilisation de notre pays. De façon générale, le travail des Casques bleus est un travail difficile, c’est un travail souvent ingrat, qui se fait dans des conditions extrêmement difficiles, dans des zones d’opérations très complexes.

Je voudrais rendre hommage d’abord aux milliers d’hommes et de femmes sous les couleurs des Nations Unies, qui se battent au quotidien pour pouvoir aider à stabiliser les pays et aider les personnes à regagner leurs foyers et à mener une vie décente. Je voulais m’incliner aussi devant la mémoire des milliers de Casques bleus qui ont perdu la vie en voulant se porter au secours d’autres personnes. C’est une mission qui est très noble que nous tenons à saluer.

Je dois dire qu’avant de recevoir la Mission des Nations unies, le Mali lui-même était pourvoyeur de troupes dans le cadre des opérations de maintien de la paix. Pour pouvoir contribuer à cela, aujourd’hui, nous avons des Casques bleus qui sont présents chez nous. Nous voulons vraiment saluer la bravoure des hommes et des femmes qui sont, en fait, des personnes qui sont originaires de chacun de nos pays et qui, souvent, loin de leur confort, de leur famille, de leur pays, s’aventurent dans d’autres environnements souvent hostiles pour pouvoir aider à promouvoir les valeurs qui sont portées par la Charte des Nations unies, qui concernent la promotion des droits de l’homme, la paix et la sécurité.

C’est vrai que le travail des Casques bleus, son appréciation peut paraitre ingrate parce que souvent ils sont projetés dans des situations où ils n’ont pas ce qu’il faut pour faire, ou le travail, ou les mandats qui leur sont confiés et qui ne sont pas toujours en phase avec les situations dans lesquelles ils sont projetés en tant que Casques bleus.

Souvent ils ont des missions sécuritaires alors que le problème est politique. Je voudrais pour cette journée de réflexion sur l’ensemble de ces questions, que nous puissions plutôt retenir le sacrifice et l’engagement des Casques bleus. Et comprendre que nous, états membres des Nations unies, nous, Conseil de sécurité des Nations unies, avons la responsabilité de créer toutes les conditions pour que ces personnes puissent exécuter leurs missions dans les meilleures conditions ; disposer de l’ensemble des outils politiques et matériels pour pouvoir remplir adéquatement leurs missions et pendant le temps qu’ils sont dans le pays, aussi, que les pays puissent créer les conditions de fraternité et d’accueil pour ces personnes. C’est le message que je retiens, c’est une mission qui est noble. C’est une mission qui est souvent ingrate, mais c’est certainement une mission qui est indispensable dans beaucoup de nos pays pour nous permettre de consolider la paix, de retrouver la paix et de pouvoir envisager une vie normale ».

Bureau de la Communication Stratégique et de l’information publique

abamako.com

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