Interpellation de Sékou Tounkara, le politologue: Quelle est la leçon?

Le célèbre chroniqueur malien sur les réseaux Sékou Tounkara, vivant à NEWS YORK  affectueusement appelé le politologue a été interpellé lors de son séjour malien où il a participé activement au grand meeting de soutien à l’armée malienne le 13 Mai 2022. Cette interpellation est liée à une plainte contre lui auprès du procureur de la commune 4 du district de Bamako,  pour des propos désobligeant  antérieurement portés sur compatriote malien.

Cette interpellation a été le sujet d’une agitation nationale qui a frôlé les insurrections. Cependant à travers des  interventions à divers niveaux, la situation a trouvé ipso, son épilogue. Le politologue a recouvré sa liberté au grand soulagement de la majorité des maliens de l’intérieur et de l’extérieur. Une personnalité en qui ces admirateurs maliens louent une confiance sans faille sur la diffusion de  l’actualité politique malienne et internationale, surtout en termes de soutien indéfectible pour les autorités de la transition malienne.

Cette interpellation laisse entrevoir des pistes d’analyse sur la situation d’exploitation des réseaux sociaux au Mali. Ceux qui se donnent tous les droits en s’attaquant et en violant les droits à la dignité des gens , trouver ici un ferme blocage de  leur chemin,  par la réaction du procureur de la commune 4 qui est censé s’occuper de la lutte contre la cybercriminalité. Que personne ne sera intouchable dans ce pays les nouvelles lois de la cybercriminalité. la justice malienne fera son travail correctement et convenablement.

Les vidéos diffuseurs installés à l’extérieur, doivent se réserver qu’au même titre que  Sékou Tounkara qui vient de donner un exemple.  Personne ne sera épargné par ce couteau de la loi de la cybercriminalité qui réprime, sur les réseaux sociaux.  Qu’ils s’assument,  ceux qui ont blâmé ou injurié qui que ce soit seront punis quand ils rentreront au pays. En tout c’est ce que l’épisode du Politologue vient de nous faire comprendre. Celui-là même dont l’ossature de sa vision faisait croire à un intouchable au Mali en raison de sa popularité et de son soutien à la transition et au gouvernement de la transition.  Si les autorités de la transition soutiennent  l’indépendance de la justice malienne, alors, que tous ceux qui s’expriment sur les réseaux sociaux de façon demeurée en direction du Mali, se retiennent désormais. Nous comprendrons, essentiellement que les années n’effaceront, les blessures causées par les blâmes, alors, les textes règlementaires en vigueur, accueilleront toujours les plaintes des victimes de ces infamies et de ces dénaturations. Nul n’est et ne sera au-dessus de la loi et encore moins la loi de la cybercriminalité.

Le plaignant contre Sékou Tounkara, doit comprendre que seul le Mali est et constitue notre unique et seul patrimoine commun. Quelle que soit la grandeur de notre position, dans ce pays la grandeur sociale prime et émousse infailliblement notre rang social. On ne peut rien contre…

Personne ne gagne contre son pays.

Nayté