Contre les sanctions de la CEDEAO-UEMOA : Un Forum d’investissements de l’Organisation mondiale des panafricanistes bientôt à Bamako

Pour face aux sanctions de Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) contre le Mali, un Forum dit « Forum d’investissements de l’Organisation mondiale des panafricanistes » sera ténu du 20 au 25 mai à Bamako. Il sera organisé par l’Organisation mondiale des panafricanistes (OPAM). L’annonce a été faite par les organisateurs le vendredi 29 avril 2022 en faveur d’un point de presse.  

 En organisant ce forum à Bamako, les organisateurs entendent lutter contre le l’impérialisme et le néocolonialisme. Par la même veine faire Bamako, la capitale de leur lutte.

Cette initiative serait soutenue par le BRICS, un consortium de Banques qui regroupe le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

Selon ses initiateurs, ce forum réunira bientôt dans la capitale malienne 300 jeunes africains venus du Bénin, de la côte Ivoire, du Burkina faso, pour dénoncer les sanctions économiques et financières infligées par la CEDEAO et l’UEMOA au Mali.

« Le Mali porte la voie de toute l’Afrique. Il est normal que tous les panafricanistes soutiennent la dynamique enclenchée par les autorités de la transition malienne pour redonner au Peuple sa liberté et sa souveraineté », a declaré le président de la Commission d’organisation de ce forum, le burkinabé Youssouf Sirima.

En riposte aux sanctions imposées au Mali, dit-il, l’OPAM s’est organisé en alternative contre la décision des chefs d’Etat. Le panafricaniste a loué les efforts des autorités maliennes, notamment le Président de la transition et le Premier ministre.

Il s’est félicité du courageux et franc discours du chef du gouvernement Choguel Kokala Maïga lors de son passage à la Tribune des Nations Unies.

« C’est un discours responsable, pétri d’engagement contre l’impérialisme et le néocolonialisme », a déclaré Youssouf Sirima.

Par ailleurs, l’OPAM demande aux Maliens d’enterrer leurs haches de guerre pour se consacrer à l’unité du pays. Car, soutient-il, l’Afrique a les yeux braqués sur le Mali.

Selon, l’OPAM ce forum organise dans les prochains jours sera l’occasion de réunir les entrepreneurs africains pour trouver des alternatives aux projets soutenus par la Banque mondiale, qui vient de suspendre le décaissement des fonds en faveur des projets et des programmes au Mali en raison de l’accumulation des échéances au titre de service de la dette publique extérieure qui auraient excédé les 45 jours.

« Les BRICS veulent instaurer un nouvel ordre mondial. Ils viennent à travers ce forum faire des investissements directs différents du modèle de dette de la Banque mondiale », a justifié le représentant des BRICS, l’ivoirien Welegai Abou, ajoutant que l’objectif est que le Mali soit à jamais un pays de producteur de céréales qui le mettra à l’abri de l’insuffisance alimentaire.

Ces panafricanistes prédisent déjà que le Mali est sur la voie du progrès. Pour soutenir cette dynamique enclenchée au Mali, LOPAM dit en train d’élaborer des stratégies au niveau de tous les pays de la CEDEAO pour contester les sanctions. Une première marche panafricaniste, qui serait en cours de préparation, réunira tous les soutiens du Mali à Bamako dans les prochains jours.

F. Abdoul

Source : Plume Libre