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Oumar Baba Traoré-président sortant de l’AJSM : “Continuer les chantiers entamés avec mon équipe est la principale motivation de ma candidature”

Meguetan Infos

Les journalistes de sports du Mali seront en congrès le 20 mars 2022 à Bougouni. Dans l’interview qui suit, Oumar Baba Traoré, le président de l’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm) parle de l’objet de ce congrès, du bilan de son mandat et des perspectives pour l’Association. Entretien !

Aujourd’hui-Mali : L’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm) tient ce dimanche, 20 mars 2022, son 7e Congrès à Bougouni. Quel est l’objet de cette assise ?

Oumar Baba Traoré : Je salue les lecteurs du journal “Aujourd’hui-Mali” qui est un journal de référence. Le Congrès qui se tiendra à Bougouni, le dimanche, est la plus importante assise de notre association. C’est un Congrès ordinaire qui aura au programme le compte rendu des activités organisées pendant le mandat.

Le Congrès visera à davantage rapprocher les journalistes et réorganiser notre association. Ce qui est très important parce que depuis quelques temps, nous avons entamé la professionnalisation de notre chère association. C’est pourquoi, nous avons au programme l’érection de deux localités en coordinations régionales.

Il s’agit des Coordinations locales de Kita et de Bougouni. Et aussi, il y aura en point de mire l’élection d’un nouveau Bureau exécutif national (BEN) puisque l’actuel bureau est en fin de mandat.

Vous êtes candidat à votre succession à la tête de l’Ajsm. Quelles sont les grandes motivations de votre candidature ?

C’est réel, c’est officiel, je suis candidat depuis le mardi 15 mars 2022, après la validation de ma candidature par la Commission électorale ad-hoc. Les motivations de ma candidature, c’est d’abord la passion du journalisme, l’amour pour l’Association qui a beaucoup œuvré pour la promotion du sport et du journalisme sportif.

J’ai eu une chance avec l’équipe qui m’accompagne. Cette équipe m’a permis d’avoir un certain résultat. Avec mon équipe, nous avons entamé des chantiers qui doivent continuer. Donc, je me suis dit qu’avec un nouveau mandat, si jamais j’ai la confiance des délégués, je pourrai finir ces chantiers. Continuer les chantiers entamés avec mon équipe est donc la principale motivation de ma candidature.

En tant que président sortant, pouvez-vous dresser un bilan de votre mandat ?

En termes de bilan, je pense que je pourrais oublier beaucoup de choses. Nous avons œuvré en la fonctionnalité, au fonctionnement et à l’animation de notre siège qui fait partie des meilleurs sièges pour les associations de presse au Mali. C’est l’occasion pour moi de remercier l’Etat malien qui nous loge. Ensuite, nous avons beaucoup œuvré pour la formation. Nous avons organisé le maximum de formations aussi bien à Bamako qu’à l’intérieur du pays. C’est pour dire que l’Ajsm ne s’arrête pas qu’à Bamako. Parmi les formations, la plus importante a été félicitée aussi bien au Mali qu’à l’extérieur par notre faîtière à l’international. C’est la formation sur la Loi 056 du 5 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité au Mali.

La continuation et la vulgarisation de cette formation sur la cybercriminalité à l’intérieur du pays fait partie de nos projets. Après cette formation, nous avons multiplié les formations qui ne se sont pas arrêtées qu’à Bamako seulement. Comme activités, nous avons organisé à Ségou le congrès de mi-mandat couplé à la 7e édition de la Nuit Ajsm et une course de chevaux qui ont fait office de festivités de la célébration du cinquantenaire de notre chère association, en 2020. Ensuite, nous avons organisé à Koulikoro la 8e édition de la Nuit Ajsm.

Nous avons initié une émission en partenariat avec le Groupe Renouveau appelée “90 minutes pour convaincre” qui reçoit mensuellement les dirigeants sportifs. Il y a eu aussi l’institutionnalisation de la Coupe Ajsm interservices. C’est pour dire que le Bureau exécutif national est dans sa vision de délocaliser les activités-phares de l’Association à l’intérieur du pays, non seulement pour faire honneur et reconnaître le travail abattu par les journalistes sportifs au niveau des Coordinations régionales, que je salue au passage, mais aussi et surtout pour dire que l’association ne s’arrête pas qu’à Bamako.

Au-delà de ces activités, il y a eu la forte présence du Mali à l’extérieur. Ce qui m’amène à parler des caravanes de presse organisées par l’Ajsm. L’Association a eu à envoyer des caravanes de presse, entre autres, à Dakar dans le cadre de l’Afro basket ; à Niamey dans le cadre de la Can juniors U20 ; à Bobodioulasso (Burkina Faso) dans le cadre de la signature du partenariat Ajsm-Ajsb où 25 journalistes sportifs ont séjourné ; en Egypte dans le cadre de la CAN Egypte 2019 avec 15 journalistes et tout dernièrement au Cameroun dans le cadre de la CAN Cameroun 2021 où il y a eu 38 journalistes maliens des médias d’Etat et des médias privés. Pour la Can Cameroun 2021, l’Association, avec ses partenaires, a pu amasser 36 millions Fcfa pour mettre les journalistes dans de bonnes conditions de travail.

Au-delà, nous avons beaucoup œuvré dans la réconciliation et l’unification des journalistes sportifs car la crise du football avait affecté plusieurs segments du football dont la presse sportive.

Nous pouvons d’ores et déjà crier victoire parce que la presse sportive malienne est unie au sens large du terme. Mais je ne peux qu’exhorter les uns et les autres à renforcer cette cohésion parce que la presse sportive est le 1er segment pour la promotion du sport au Mali.

Après cette satisfaction, y a-t-il eu des regrets durant le mandat écoulé ?

Oui, nous avons eu beaucoup de regrets parce que l’Ajsm regroupe 343 journalistes sportifs. Malheureusement, tous les journalistes sportifs n’ont pas bénéficié de formation, malgré la multiplication des sessions. Si j’ai un regret, c’est de ne pas pouvoir former tous les journalistes sportifs. Un autre regret, c’est le comportement déviant de certains journalistes sportifs.

Et je suis comptable, responsable de cela. Cela fait partie de mes regrets. C’est pourquoi je m’engage, avec le nouveau bureau qui sera élu, à tout faire pour éviter dans l’avenir de telles situations en formant tous les journalistes sportifs du Mali.

En perspective, quelles sont vos ambitions pour l’Association et les militants ?

En perspective, j’ambitionne d’instaurer une presse sportive performante et professionnelle. Cela est possible avec l’implication de l’ensemble des promoteurs d’organe, les directeurs de radios, les directeurs de journaux, les directeurs de télévisions parce que chaque journaliste sportif est d’abord ambassadeur de son organe avant d’être militant de l’Ajsm, donc assujetti à un bon comportement. Cela m’amène à tendre ma main et de travailler de commun accord avec les responsables d’organes, les responsables du football et des autres disciplines sportives.

Je ne peux terminer l’entretien sans remercier d’abord le ministère de la Jeunesse et des Sports chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne qui est à l’écoute permanente de l’Ajsm, le président Habib Sissoko du Comité national olympique et sportif du Mali qui est, je dirai, notre parrain. Habib Sissoko le chef d’orchestre, le maître d’œuvre de la réunification et de la réconciliation de la presse sportive, il y a 4 ans. S’il n’avait pas posé cet acte, nous allions toujours continuer avec le bicéphalisme au niveau de la presse sportive. J’adresse ensuite mes remerciements à l’ensemble des Fédérations sportives  nationales. Mes remerciements vont aussi à tous nos partenaires qui ont œuvré à ce que mon bureau ait un bon mandat. Nous les rassurons de toute notre disponibilité pour continuer ensemble.

Quel appel au Banimonotiè qui abritera le Congrès ?

Je remercie l’Ajsm d’avoir accepté d’organiser le 7e Congrès au Banimonotiè (Bougouni). En tant que fils du terroir, c’est un honneur fait à ma modeste personne. Et je profite de l’occasion pour rendre un hommage à tout le Banimonotiè, à tous les cadres, à tous les ressortissants du Banimonotiè. Que chacun se sente concerné par cet honneur que la presse sportive malienne vienne de faire au Banimonotiè.

Que tout le Banimonotiè se mobilise pour que le congrès soit une fête pour qu’au soir du congrès que les différentes délégations, venant de l’ensemble des régions du Mali et de Bamako, disent que Bougouni a été à hauteur d’attente. Et je ne doute point que ce sera le cas.

        Réalisée par Siaka DOUMBIA

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7ème congrès ordinaire de l’AJSM à Bougouni :

Les délégués de Bamako désormais connus !

L’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm) a organisé, le lundi dernier , une assemblée générale pour désigner les délégués qui devraient représenter la coordination du district de Bamako au 7ème congrès ordinaire de l’Ajsm à Bougouni. A l’issue de cette rencontre, 10 délégués ont été désignés.

ette assemblée générale s’est déroulée en présence d’Oumar Baba Traoré, président de l’Ajsm, de ses vice-présidents dont Baba Cissouma et Alou Badra Haidara ; Siaka Doumbia, le secrétaire général et Amadou Al Housseini Touré, conseiller spécial du président de l’Ajsm.

L’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm) doit organiser du 19 au 20 mars prochain, à Bougouni, son 7ème congrès ordinaire afin d’élire un nouveau bureau. Avant cet évènement, plusieurs autres activités ont été faites dont les élections des nouveaux présidents à la tête des coordinations régionales. A Bamako, le Bureau exécutif national (BEN) a organisé, le lundi dernier, une assemblée générale pour désigner les délégués qui devraient représenter la coordination du district de Bamako à ce 7ème congrès ordinaire.

A l’issue des travaux de cette assemblée générale, 10 délégués ont été choisis par les membres de la coordination du district de Bamako pour les représenter à ce 7ème congrès ordinaire de Bougouni. Ces délégués ont été choisis au cours d’une élection à main levée. Il s’agit de Djélika Guindo (Maliba FM), Djibril Kaba (Radio Klédu), Youssouf Coulibaly (Chérifla TV), Siriman Sissoko (Peace FM), Sidi Traoré (Radio Djékafo), Abdoulaye Traoré (L’Analyste), Ibrahima Diamouténé (Radio Emergence), Mohamed Traoré (journal Aujourd’hui-Mali), Abdoul Dembélé (L’Indépendant), Cheick Oumar Konté dit Bruno (Radio Emergence). En plus d’être délégué, Djélika Guindo est également porte-voix des délégués de Bamako.

Après l’élection des délégués de Bamako, le président de l’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm) s’est adressé aux délégués élus pour ce congrès ordinaire en ces termes. “En parlant des élections, l’Ajsm a toujours donné la leçon. Nous avons donné la leçon de la réunification et nous venons d’élire les délégués de façon extraordinaire. C’est important que nous parlions de cela afin de donner l’exemple aux dirigeants sportifs”, a-t-il précisé.

  Mahamadou TRAORE

Aujourd’hui-Mali

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