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Koulikoro:  »La mécanique moto", un secteur difficile à gérer.

Meguetan INFOS.

La commune de Koulikoro compte plus de  300 garages de motos. Ces garages sont généralement installés de façon informelle et échappent au contrôle de la mairie d’où un manque à gagner sérieux pour la fiscalité. Cependant certains pensent que les tâches de la marie sont lourdes pour leur revenue.

La ville de Koulikoro vit au rythme de l’évolution du monde. Le domaine de la mécanique des engins à 2 roues, particulièrement les motos, est en plein essor comme partout ailleurs au Mali. Ce secteur d’activité constitue une véritable source pourvoyeur d’emplois pour la jeunesse et attire des milliers de jeunes. Cependant, à Koulikoro, le secteur de la mécanique moto est confronté à beaucoup de difficultés à cause des problèmes de conformité avec les autorités locales,

Le nombre de garage dépasse les 300 dans la commune urbaine de Koulikoro. Ils sont généralement installés sur les grandes artères, les points de rue, les abords des marchés, mais aussi les carrefours. Un positionnement qui leur permet d’être plus visible et d’être proches des clients généralement en besoin urgent de réparation des engins.

La majeure partie de ces garages travaillent dans l’informel et ne sont pas bien répertoriés et ne sont pas soumis aux taxes et impôts de la commune urbaine. Ce qui représente en effet un véritable manque à gagner pour la fiscalité.

Il n’existe pas jusqu’ici un répertoire formel des mécaniciens d’engins à 2 roues au niveau de la mairie de Koulikoro. Selon nos propres actions, il existe plus de 300 garages motos dans la commune urbaine de Koulikoro. D’avis des agents de la mairie de Koulikoro, les garages de réparations de motos échappent au contrôle fiscal, car jusqu’ici, les mécaniciens n’ont pas accepté les taxes fixées par délibération du conseil municipal, soit la somme de 2000 F par mois par individu dans les garages. Car chaque garage peut contenir plusieurs mécaniciens. Les travailleurs des garages veulent que la taxe soit uniforme c’est-à-dire 2000 F par établissement.

Cette inconvenance, entraîne une perte de 7 200 000 F CFA par an, si l’on évalue les 2000 F par garage à par an. Il appartient donc à la mairie d’engager des pourparlers avec les mécaniciens et les garagistes afin de trouver un terrain d’entente pour mettre une base de données par rapport aux garages en répertoriant tous les établissements mécaniques de la ville.

Nayté

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