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Attaque terroriste à Mondoro : Aboubacar Sidick Fomba accuse la France

Meguetan Infos

Le vendredi 4 mars 2022, les Forces armées maliennes ont été victimes d’une attaque terroriste à Mondoro, une localité sise dans la région de Mopti. Côté armée, 27 soldats ont été tués avec armes dans la main. Aussi, 33 blessés dont 21 cas graves ont été enregistrés en plus de 7 disparus. Côté ennemis, le bilan fait état de plus de 70 terroristes neutralisés. Avec la montée en puissance, l’étonnante situation a importé pas d’interrogations, mais les révélations venant de certains responsables accusent la France.

Officiellement venue au Mali pour bouter les terroristes hors du pays, la France aura-t-elle un intérêt à soutenir ces mêmes individus ? Malgré l’annonce de son retrait du Mali, le pays d’Emmanuel Macron continue d’être critiqué dans l’enlisement de la situation sécuritaire au Mali. Suite à l’attaque (celle du vendredi 4 mars à Mondoro) la plus meurtrière depuis l’arrivée des colonels au pouvoir en 2021, des responsables ont voulu édifier les Maliens au sujet du pays présumé responsable.

Sans aucune tergiversation, nombreux sont ceux qui disent être persuadés que c’est la France qui est derrière l’attaque des FAMa à Mondoro. A la fois un leader politique, Aboubacar Sidick Fomba est aussi un membre du conseil national de transition(CNT).Sur la question, il soutient haut et fort que le Mali vient d’être victime d’une « entente » de la France. « Il est intéressant que les Maliens sachent ce qui s’est réellement passé à Mondoro.

Cela faisait trois (3) mois que nous avons alerté les autorités en disant qu’un coup venant du Niger se préparait contre le Mali. Il s’agit bien du complot que la France préparait contre le pays », explique le politique. Aboubacar Sidick rappelle avoir tiré la sonnette d’alerte sans être écouté. « Nous avions annoncé la manœuvre qu’elle manigançait, mais personne n’a voulu nous écouter à temps.

Avec la montée en puissance de l’armée dont les citoyens se disent fiers, le coup a été alors préparé pour créer un manque de confiance entre les FAMa et les populations », indique l’honorable. Aussi membre influent du Collectif pour la refondation du Mali(COREMA), l’élu précise avoir à sa disposition le résultat des investigations menées suite à l’attaque meurtrière de Mondoro. « Ces investigations attestent que la France est derrière l’attaque qui vient de se produire à Mondoro.

Je le dis haut et fort aux Maliens. Par le passé, dit-il, nous avons fait des patrouilles conjointes avec les soldats français. Les mêmes matériels que disposaient les soldats français viennent d’être découverts à la suite de l’attaque. Parmi les terroristes neutralisés figurent des visages clairement connus.

Sur les terroristes tués par les FAMa figurent ceux qui sont venus du Niger, a-t-il confié. Il s’agit, selon lui, des éléments de Boko Haram qui ont été préparés depuis le Niger pour affronter les soldats maliens.

Avec la présence des troupes de Barkhane et de Takuba sur le sol malien, le leader fait comprendre qu’il sera difficile pour le Mali d’enrayer l’hydre. « En tant que membre du COREMA, nous allons faire des caravanes de sensibilisation à l’endroit des populations.

Les soldats français ne doivent plus durer au Mali ».Ce leader n’est pas le seul à tancer la France dans cette histoire. Certains panafricanistes avouent être certains que l’attaque meurtrière, destinée à humilier les militaires au pouvoir, serait menée sous la complicité de la France.

Ainsi, si ces révélations s’avèrent authentiques, la question se pose à savoir pourquoi Paris tient tant à la dégradation de la situation sécuritaire du Mali ? Est-elle réellement une amie du Mali ? La dramatisation de l’insécurité profite à qui ? A ces accusations s’ajoutent les nombreuses dénonciations du premier ministre Choguel Kokalla Maiga et des partisans du mouvement Yèrèwolo debout sur les remparts.

À visage découvert, le Dr. Maiga et des leaders comme Jeamille Bittar, Adama Ben Diarra et bien d’autres personnalités maliennes ont toujours estimé que la France ne joue pas un franc-jeu avec le Mali, dans la lutte contre le terrorisme.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays

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