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Bunkers nucléaires, “mousquetaires” et goûteurs: comment Vladimir Poutine se protège

Meguetan Infos

Après l’appel d’un sénateur américain aux Russes pour qu’ils se débarrassent de leur président, un homme d’affaires russe vivant en Californie a mis à prix l’arrestation de Vladimir Poutine à hauteur d’un million de dollars. La protection autour du chef d’État s’est renforcée depuis le début du conflit en Ukraine. Il dispose notament de gardes du corps qui ont un “permis de tuer” et de goûteurs qui s’assurent que chacun de ses repas ne représente aucun danger.

“Les mousquetaires.” C’est de cette manière que sont baptisés les gardes du corps de Vladimir Poutine. Ils sont quasi tous issus du Service fédéral de sécurité (FSO), un groupe d’élite secret au sein des services de sécurité russes, qui compterait environ 5.000 membres. Pour assurer la défense de Vladimir Poutine, il convient d’être polyglote, de mesurer entre 1,75 et 1,90 mètre et de peser maximum 90 kilos, mais surtout de résister à un entraînement psychologique et physique éprouvant.

Même lorsque les températures chutent à Moscou, les mousquetaires doivent toujours se vêtir légèrement, afin de rester mobiles. À l’inverse, l’été, il leur est interdit de transpirer. Selon le site d’information Russia Beyond, ils reçoivent même des pilules spéciales pour cela.

Armes à feu prohibées

Qu’il fasse chaud ou froid, ils ne quittent jamais la maison sans leur gillet pare-balles et un SR-1 Vektor ou “Gyurza”. Cette arme de poing semi-automatique fabriquée en Russie est interdite aux États-Unis, notamment. Elle peut facilement percer des plaques d’acier de 4 mm, même à une distance de 50 mètres, et donc aussi des gilets pare-balles.

Les mousquetaires peuvent effectuer des fouilles, des surveillances et même des arrestations uniquement sur base de soupçons. Et s’ils estiment que la vie du président Poutine est menacée de quelque manière que ce soit, ils peuvent tirer pour tuer. Sans avoir à se justifier par la suite. Les mousquetaires de Poutine sont obligés de prendre leur retraite de garde du corps à l’âge de 35 ans.

Pour leur dévouement, ils héritent souvent d’un poste administratif de premier plan. Ou d’une généreuse parcelle de terrain. On dit que des banlieues entières de Moscou ne sont constituées que d’anciens gardes du corps de Poutine.

Sosie et sécurité renforcée

L’une des plus grandes craintes de Poutine semble être la mort par empoisonnement, l’une des “spécialités” russes en matière de mise à mort. C’est pourquoi il fait appel depuis des années à une équipe de “goûteurs” composée de cuisiniers et de médecins. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils ne doivent pas tester tous les repas du président comme à l’époque des empereurs romains. Mais ils doivent procéder à une analyse rapide en laboratoire des ingrédients de chaque repas, boisson ou collation qui lui sont servis.

Des informaticiens font également partie de l’entourage de Poutine, et sont chargés de brouiller les signaux partout où il se rend. Ils rendent par exemple impossible à ses ennemis de faire exploser une bombe avec un émetteur à distance. Et ce même si le président russe est bien protégé dans un convoi blindé équipé de mitrailleuses AK-47, de grenades antichars et même d’armes antiaériennes portables. Selon certaines rumeurs, il ferait même appel à un double lors de ses sorties les plus risquées ou de ses mises en scène les plus farfelues, comme lors de ses vacances sauvages en Sibérie, où il avait posé sur le dos d’un ours.

Bunkers

D’où Vladimir Poutine dirige actuellement l’invasion de l’Ukraine? Aucune source ne peut l’assurer avec certitude. Ce qui est sûr, c’est que le président russe dispose d’un nombre suffisant d’abris nucléaires pour faire face à la situation. Il aurait déjà envoyé ses deux filles, Maria Vorontsova (36 ans) et Katerina Tikhonova (35 ans), dans un complexe de bunkers en Sibérie il y a quelques jours.

Il y a quelques années déjà, le Pentagone américain a signalé que deux énormes abris nucléaires étaient implantés à 300 mètres de profondeur sous Moscou. “En temps de guerre, ils peuvent accueillir jusqu’à 10.000 personnes”. L’un serait situé directement sous le Kremlin, l’autre sous l’Université d’État. Même dans le pire des scénarios, les Russes pourraient, selon les Américains, “survivre pendant de nombreux mois sans aucun problème”.

Source: https://www.7sur7.be/

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