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Situation sociopolitique dans le Sahel: Et si la France était victime d’une erreur d’appréciation ?

Meguetan Infos

La dégradation des relations entre la bande Sahélo-Saharienne  en général  et en particulier du Mali  avec la France de « Marcon » est sans doute, la résultante  de l’ ‘erreur d’appréciation  de la  même France .

Malgré les forces en présence  sur nos sols depuis une décennie avec des accords de coopération militaire, la situation sécuritaire s’est davantage aiguisée  avec le terrorisme qui se métastase dans la zone des trois frontières. D’ailleurs, d’autres pays de l’Afrique de l’ouest ont commencé , ces derniers temps, a être touchés  par le phénomène de la plus grande barbarie humaine..

Au lieu  de changer de fusil d’épaule , la France Macronienne aura préféré se confiner dans une stratégie  qui la conduira sûrement à la fin de son « hégémonie » en Afrique.

En prélude  au Soixantième sommet de la CEDEAO,  tenu le 12 décembre , à Abuja , au Nigeria, une  certaine Florence Parly, non moins ministre français chargé des Armées , a  animé un point de presse sur la situation du Mali .Elle  annonce sans gêne ,que la CEDEAO  devra prendre des sanctions fortes contre notre pays au cours dudit sommet..Depuis quand la France est -elle membre de cette organisation régionale, fût-il son influence  sur nos Chefs d’Etat?

Mieux, après le meeting  patriotique du 14 janvier dernier , qui aura battu le record de mobilisation au Mali , contre les sanctions de la CEDEAO,un autre ministre  cette fois-ci, pas le moindre , Jean Yves le Drian, la patron de la diplomatie française, fait un laconique tweet , à la limite désobligeant, en soutenant que si les  autorités maliennes peuvent organiser des meetings  pourraient aussi tenir des élections..

Florence Parly revient à la charge  pour accuser à tort Bamako qui « multiplie » selon elle, des « provocations « . C’etait le mardi dernier , à la faveur d’une de ses communications  suite à la demande des autorités maliennes   du retrait  du contingent Danois de la force Takuba.

Si nous analysons de près, sans  donner granciement une prime ou du moins un chèque en blanc , aux coups d’Etat , les ruptures consitutionnelles intervenues  au Mali et récemment au Burkina Faso ont un dénominateur commun: l’exasperation des populations face à la faiblesse des réponses données par l’élite politique..

Aujourd’hui , en tout cas au Mali, les Fama montent en puissance sans  Takuba .

En somme, la France de  Macron doit revoir sa grille de lecture, même si on la  trouve ténaniser et dépasser par les enjeux..

Baba Bourahima Cissé 

Communicant -journaliste

Source: Malijet

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