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Rassemblements au Soudan: les magistrats dénoncent les violences des forces de l’ordre

Meguetan Infos

Au Soudan, alors que des manifestants s’étaient mobilisés, vendredi 21 janvier, à Khartoum, devant les maisons des victimes de la répression, une cinquantaine magistrats ont signé une déclaration commune pour condamner l’action des forces de sécurité et demander à ce que les auteurs des violences soient jugés.

Les manifestants contestent toujours la gestion du pays par les militaires, notamment depuis le coup d’État militaire du mois d’octobre, ainsi que la répression de leur mouvement par les forces de l’ordre. Depuis, plus de 70 manifestants ont été tués. Les magistrats ont signé un texte pour condamner ces violences des forces de l’ordre et demander que l’on puisse juger les responsables.

« Tous les jours, il y a de la violence orchestrée par les forces de sécurité. Tous les jours, il y a des meurtres, des blessés, des gens qui disparaissent. Dès qu’il y a une manifestation, trois, cinq, sept personnes meurent à chaque fois. Tout cela nous a poussé à faire cette déclaration et à condamner ces crimes car il faut que cela s’arrête, que les militaires quittent le pouvoir. Nous voulons que ces crimes s’arrêtent et que l’on puisse juger les responsables.  Après les violences de lundi, les militaires ont annoncé la mise sur pied d’un comité pour enquêter sur ces crimes mais je n’y crois pas. C’est n’importe quoi ! Dans aucune dictature, il n’y a jamais eu de justice, de vraie justice », explique, à RFI, le magistrat Ahmed Antagy.

rfi.fr

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