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Quand le JNIM et l’EIGS remettent le couvert, c’est la population qui paye l’addition…

Meguetan Infos

Depuis le début de l’année 2020 l’EIGS et le JNIM se déchirent pour contrôler les territoires, asseoir leurs pouvoirs et mettre la main sur les trafics d’armes, de drogues et d’or. L’EIGS a depuis subi de sérieuses défaites qui l’ont obligées à se retirer vers le NIGER.
La branche sahélienne de Daesh y a reconstitué ses forces pour prendre sa revanche. Malgré les zizanies internes pour reprendre la place de chef laissée vacante par la mort de Abou Walid Al Sarhaoui, c’est ce qu’elle tente de faire depuis quelques semaines. On a vu alors de nouveaux affrontements éclater dans le Liptako et le Gourma, au Mali ou au Burkina.

Aujourd’hui, les hostilités reprennent sur fond de différend territorial, de divergences idéologiques et de désir de revanche. La concurrence est rude entre ces deux groupes terroristes, à la conquête de toujours plus d’espaces pour faire régner la terreur et étendre leurs trafics.

La politique désastreuse du gouvernement de la transition et l’arrivée de WAGNER au Mali a eu comme conséquence l’annonce du retrait des forces irlandaises et les discussions allemandes autour du retrait de leurs forces également. Le départ de ces partenaires militaires internationaux, qui ne sont peut-être que les premiers d’une liste qui pourrait s’allonger, n’arrange rien et laisse le champ libre aux groupes terroristes.

Malheureusement, les populations locales sont celles qui payent la plus lourde tribu de cette guerre. En effet, il ne se passe pas un jour sans que l’on entende parler d’exactions de ces groupes terroristes. Zakat abusive, vol de bétail, enrôlement de forces des villageois, y compris des enfants, ne sont qu’une infime partie des préjudices subis.

Au final, que des groupes terroristes se battent entre eux, personne ne s’en plaindra ! Cela fera toujours moins de travail et moins de risques à prendre pour nos FAMa. C’est d’ailleurs dans leur nature, et ces luttes intestines finiront par les détruire. Il est cependant regrettable de constater qu’ils ne sont pas capables de s’entretuer sans opprimer et pousser à bout les populations alentours.

Ibrahim Keïta

Source: Malijet

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