Koulikoro: AMSOPT et les femmes font un front commun contre les VBG.

Journée de sensibilisation ce Vendredi 10 décembre 2021 à Koulikoro sur la mobilisation des communautés contre les violences basées sur le genre. Organisé par l’ONG AMSOPT et la direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, cette journée visait à sensibiliser massivement les femmes sur le concept des violences basées sur le genre afin de les permettre de faire face à la question des VBG. Plus d’une trentaine de femmes ont participé à cette journée de sensibilisation appuyée par l’organisation Onusienne UNFPA. L’activité s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur les VBG.

L’ONG AMSPOT intervient dans l’idéal de la lutte contre les violences basées sur le genre dans la région de Koulikoro. De cette faite dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les VBG, la structure a tenu ce 10 décembre 2021 à Koulikoro une rencontre de sensibilisation pour édifier les femmes sur les concepts des VBG. Ce qui devait en effet permettre à ces femmes d’abord de renforcer leurs connaissances sur le sujet, mais aussi les orienter vers les perspectives de prise de décision.

Selon Mr Ibrahim Ballo chargé de programme de AMSOPT à Koulikoro, cette activité cible les femmes leaders pour qu’elles soient des portes paroles auprès de leurs semblables sur le concept des VBG. Au cours de la journée de sensibilisation, mention a été faite également aux droits des femmes. Des droits que les femmes sont habilitées à réclamer pour leur épanouissement.

La région de Koulikoro n’est pas épargnée par les violences faites aux femmes et aux jeunes fille.  Selon Mme Bathily Fadimata sidi Alamine, directrice de la maison de la femme de Koulikoro, les statistiques de VBG augmentent à Koulikoro et c’est jusqu’à 48 % de janvier à juin 2021 touts cas confondus. Sur 10 cas de VBG enregistrés dans la région, il ressort que 9 concernent les femmes. Ce qui constitue une préoccupation pour la région à laquelle il faut intervenir en renforçant les actions contre les VBG particulièrement celles faites contre les femmes et les filles. La menace est épatante contre les femmes et les moyens de lutte contre le fléau sont toujours fragiles. Il appartient donc aux acteurs de renforcer les stratégies et les visions pour aller en profondeur afin de minimiser l’ampleur de ces violences. C’est pourquoi, les participantes ont formulé plusieurs recommandations pour étoffer les voies de lutte contre les VBG dans la région. Dans le même cadre la directrice de la maison de la femme a invité la communauté à s’impliquer davantage dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Fatoumata Doumbia.