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Violences faites aux femmes: des présidents africains se mobilisent

Meguetan Infos

Six chefs d’Etat africains s’engagent à mettre en œuvre une politique de tolérance zéro à l’égard des violences faites aux femmes. Un engagement pris hier, jeudi 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Ces président (Macky Sall du Sénégal, Paul Kagame du Rwanda, Nana Akufo-Addo du Ghana, Hakainde Hichilema de la Zambie, Faure Gnassingbé du Togo et Denis Sassou Nguesso du Congo) étaient réunis à Kinshasa pour le premier sommet des chefs d’Etats africains sur le sujet. Ce sommet en forme de prélude à deux semaines de mobilisation contre les violences faites aux femmes.

Mais pour les victimes de violence et les personnes engagées dans la défense des droits des femmes, promesses et engagements ne suffisent pas, il faut du concret comme le martèle Julienne Lusenge, directrice exécutive du Fonds pour les femmes congolaises et présidente de Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral.

« Ne pas seulement dire qu’on va donner les médicaments ou encore 100 dollars à une femme. Ce n’est pas cela ! Les survivantes veulent avoir des soins médicaux, des structures étatiques pour aller se faire soigner avec leurs enfants. Elles disent aussi que ce n’est pas seulement elles qui sont les victimes. Les violences sexuelles touchent toute la famille ».

Nous appelons les États membres de l’UA à respecter leur engagement en prenant des mesures immédiates pour adopter et renforcer les lois interdisant toutes formes de violence à l’égard des femmes, comme le stipule l’Article 4 du protocole de Maputo.#16jours #OrangezLeMonde pic.twitter.com/2wAncogoPv

Encore faut-il que des budgets soient débloqués pour lutter efficacement contre ces fléaux, soulève Jeanine Mabunda, ancienne présidente de l’Assemblée nationale de la RDC. « La question financière se pose cruellement. Moi, je plaide quand-même pour un incitatif international qui donnerait un peu plus de soutien financier aux pays qui sont sensibles aux questions de violences basées sur le genre ».

Les participants à ce sommet se sont engagés à évaluer chaque année les avancées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

RFI

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