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Une élève se suicide après avoir été accusée de sorcellerie par ses camarades de classe

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« Je veux en finir, je me sens si vide, je veux mourir et reposer en paix pour pouvoir être libre. »  Ce sont les derniers mots qui donnent à réfléchir d’une élève sud-africaine de 16 ans, Lathitha Nako, qui s’est suicidée.

L’élève du lycée Bhisho s’est suicidée après avoir été victime d’intimidation de la part de ses camarades de classe pour avoir un don spirituel.  Selon le rapport, Lathitha a avalé un pesticide et est décédé à l’hôpital le mercredi 17 novembre dans le Cap oriental.

Avant sa mort, elle a parlé ouvertement de l’intimidation qu’elle a subie sur les plateformes de médias sociaux et de la façon dont elle envisageait le suicide.

Dans une note vocale à son amie et un message à son cousin obtenu par les médias locaux, Lathitha a fait part de son agonie d’avoir été ridiculisée devant ses camarades de classe après avoir échoué à un test et d’avoir été accusée de sorcellerie par d’autres élèves.  Elle dit alors à l’amie qu’elle était fatiguée de se battre.

Sa famille dévastée exige que l’on s’attaque au harcèlement à l’école pour éviter des tragédies similaires.

Nathitha voulait devenir médecin.  Sa famille avait de grands espoirs, mais elle a été anéantie par cette tragédie.

« J’ai mal au cœur parce que je ne reverrai plus jamais Lathitha, je ne la verrai que sur des photos.  Mon cœur saignera toujours. Le lycée Bisho a échoué.  J’ai du mal à dormir.  Des appels de toutes parts sont lancés pour aller au fond des choses. », explique sa mère Kholeka Nako

Le Khula Community Development Project, Petros Majola dit qu’un programme doit être développé pour mettre fin au harcèlement dans les écoles.

« Asseyons-nous et développons un programme qui traite du harcèlement dans les écoles. Nous sommes conscients qu’ils ont leurs propres politiques, mais en même temps, nous ne sommes pas sûrs qu’ils s’expriment sur ces politiques. »

Le ministère provincial de l’Éducation enquête également sur les circonstances qui ont mené à son suicide.

La porte-parole du ministère de l’Éducation du Cap oriental, Vuyiseka Mboxela, a déclaré qu’une enquête urgente était en cours.

« Il doit y avoir une enquête urgente. Il y a une réunion qui va porter un regard global sur cet apprenant qui va ensuite donner une directive et il y a un comité multidisciplinaire car il y a d’autres personnes en dehors du département qui s’intéressent à cette question. », a déclaré Mboxela.

Pendant ce temps, des travailleurs sociaux seront également déployés dans l’école pour apporter un soutien aux élèves et aux enseignants.

afrikmag.com

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