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«Haut et fort», Nabil Ayouch filme les quatre vérités de la jeunesse marocaine

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Inspiré par sa propre enfance, le réalisateur Nabil Ayouch raconte dans « Haut et fort » l’histoire d’un centre culturel dans la banlieue de Casablanca où la jeunesse marocaine s’empare du rap pour prendre en main son avenir.

Après sa première mondiale dans la compétition du Festival de Cannes, son prix de la meilleure musique aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC) et sa présélection pour les Oscars 2022 sous son titre international, Casablanca Beats, le film de Nabil Ayouch sort ce mercredi 17 novembre dans les salles en France.

En fait, Nabil Ayouch a réalisé beaucoup plus qu’un long métrage. Là où d’autres construisent un décor de cinéma en studio, le cinéaste marocain a créé un centre culturel à Casablanca pour y faire naître son film. Car le centre culturel Les Étoiles projeté sur grand écran existe aussi dans la réalité. Et c’est le réalisateur marocain qui l’a fondé, en 2014, dans ce quartier Sidi Moumen, dans la banlieue de Casablanca, exactement là où il y avait le fief des jeunes kamikazes à l’origine des attentats de 2003 dans la ville blanche, un sujet sensible auquel Ayouch avait dédié un film : Les Chevaux de Dieux.

RFI

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