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Face à l’insouciance de l’Homme Politique Malien : « Nous devons saisir notre Bulletin de Vote »

Le Président de la République El hadj Ibrahim Boubacar Keita dit Boua doit avoir des nuits très courtes depuis sa déclaration de candidature. En effet Boua a décidé de ne pas céder son fauteuil aux papas d’aucun malien, et cela la constitution lui concède «  il a droit à se présenter pour un second et dernier mandat ».

 

Son 1er mandat prendra fin le 04 septembre 2018, après les élections qui se dérouleront le 29 juillet pour le 1er tour et en cas de second tour le 12 aout 2018.

La fin du mandat de Boua traverse des turbulences, entre les attaques terroristes au Nord et au centre du pays s’ajoute des soulèvements populaires à Bamako, Fana, SEGOU,  Kenieba et récemment Sévaré puis Gao en 48H d’intervalle.

Les médecins, les commerçants les transporteurs ne finissent pas avec les grèves ; l’opposition qui organise des marches qui sont soit réprimées soit autorisées suivant l’humeur du gouvernant.  Ces turbulences démontrent du malaise profond que vivent les maliens avec les 5 années de gouvernance de Boua.

Malheureusement le débat politique n’augure pas des lendemains meilleurs pour les maliens ; nous avons simplement des échanges futiles entre les camps opposés avec comme slogan

« Boua ba bla »* ou « Boua ta Bla »*  où est le débat intellectuel ?

Les hommes politiques se soucient-ils de la santé des maliens ? ; Se soucient-ils du bien être des maliens ? ; Se soucient-ils du contenu du panier de la ménagère ? ; Se soucient-ils de la sécurité des maliens ?

Je dirais non à toutes ces questions, ni l’opposition ni la majorité ne nous apporte des réponses aux préoccupations des maliens. Ces questions légitimes que tout peuple a le droit d’aspirer. Le peuple malien doit se réveiller du sommeil léthargique, il doit se battre avec leur arme,  cette arme qui a le pouvoir de faire et défaire, cette arme qui donne l’espoir oui cette arme c’est « notre bulletin de vote ». Cette arme qui a le pouvoir de faire ou de défaire, mais aussi qui donne de l’espoir.

Les politiciens doivent avoir peur avant de déposer leurs candidatures à la cour Constitutionnelle ; car ils doivent savoir qu’une élection est comparable à un examen de conscience avec objectif de résultat. C’est pourquoi, nous devons tous réfléchir, écouter, juger et choisir avec la raison en saisissant notre redoutable bulletin de vote.

Réfléchissons, écoutons, jugeons et choisissons avec la raison et non avec le cœur. 

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