Les chiffres qui expliquent la victoire spectaculaire du Barça sur le Real Madrid lors du Clásico

Battu lors des trois premiers affrontements de la saison, le Real Madrid a de nouveau subi la loi du Barça (4-3).
 

L’équipe d’Hansi Flick avait remporté les trois premiers matches (Liga, finale de la Supercoupe d’Espagne, finale de la Coupe du Roi), et une seule fois dans toute l’histoire du Clásico, entre 2008 et 2010 sous Pep Guardiola (cinq victoires), les Blaugrana avaient réussi à remporter quatre victoires consécutives ou plus.

 

 

Les Madridistas auraient dû être confiants avant le match (que Barcelone a remporté 4-3), étant donné qu’ils avaient remporté quatre de leurs cinq derniers matches à l’extérieur contre le Barça, toutes compétitions confondues, obtenant le même nombre de victoires que lors de leurs 19 visites précédentes à Barcelone (4 victoire, 7 nuls, 8 défaites).

 
Ancelotti avait déjà perdu 12 de ses 25 matches contre Barcelone
 

Carlo Ancelotti avait déjà perdu 12 de ses 25 matches contre le Barça, toutes compétitions confondues (10 victoires, 3 défaites), soit plus que contre n’importe quel autre adversaire dans toute sa carrière d’entraîneur.
Le Real Madrid avait également encaissé 33 buts en Liga avant le coup d’envoi de la rencontre, soit sa pire défense à ce stade de la campagne depuis 2018/19 (38 buts). 

L’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, regarde le match contre le FC Barcelone.Enric Fontcuberta / EPA / Profimedia

 

Barcelone n’avait perdu aucun de ses 15 derniers matches de Liga (13 victoires, 2 nuls) depuis sa défaite 2-1 contre l’Atletico Madrid le 21 décembre 2024, mais Kylian Mbappé avait l’histoire du club en ligne de mire, car ses 36 buts en 52 matches le laissaient à une longueur du meilleur record de buts pour un joueur lors de sa première saison à Santiago-Bernabéu, réalisé par Iván Zamorano en 1992/93 (37 buts en 45 matches). 

 

Comme toujours, la planète football s’est arrêtée à l’entrée des deux équipes sur la pelouse du stade Lluis Companys, et quel match… 
Mbappé a écrit son nom sur le Clásico dès le premier quart d’heure
 

Dans les 14 minutes qui ont suivi le coup d’envoi, Mbappé a inscrit son nom dans ce Clásico en inscrivant un doublé qui a rapidement fait taire le public en délire. Cependant, le Real Madrid n’a cadré que deux tirs avant de regagner les vestiaires. 

 

Par la suite, au cours des 45 premières minutes, c’est tout le Barça qui s’est mis à jouer, et la manière dont il est revenu dans le match a laissé les Merengues sans réaction. 

Kylian Mbappé (Real Madrid) célèbre un but contre BarceloneJavier Borrego / Zuma Press / Profimedia

 

27 touches dans la surface du Real Madrid contre seulement six en face pour les visiteurs, voilà qui montre à quel point le Barça a su reprendre le dessus après avoir été mené au score. 

 

Eric Garcia, Lamine Yamal et Raphinha, auteur d’un doublé, ont permis au Barça de mener 4-2 à la pause, mais cette domination n’a été possible que grâce au travail incessant de Pedri. 

Carte thermique de la mi-temps du Pedri contre le Real MadridOpta by StatsPerform

 

Ses 42 passes en première mi-temps, dont 40 précises, ont été les plus nombreuses des deux côtés et ont permis à ses coéquipiers de mettre à mal leurs homologues du Real Madrid. 

 

Bien que le Barça ait été à l’aise après la pause, c’est le troisième but de Mbappé qui a fait basculer la fin du match en faveur des hôtes. 
Le Barça aurait pu marquer plus de 4 buts face à un Real Madrid terne
 

En fin de compte, le Real peut s’estimer heureux d’avoir limité le score à quatre. Non seulement l’équipe de Hansi Flick a vu ses demandes légitimes de penalty rejetées, mais en plus, un but apparemment parfait de Fermín López, qui a déclenché des célébrations folles dans le stade, a été annulé à la craie. 

 

Lorsqu’Ancelotti fera le bilan de ce match, il saura que son équipe a été largement battue ce jour-là. 

 

Cela dit, il ne pourra pas reprocher à ses joueurs leurs efforts, puisque 21 tacles et la majorité (54,9 %) des duels remportés suggèrent un acharnement dans le jeu du Real. 

 

Même si cela ne leur a pas permis de gagner le match, car leur jeu global manquait de finesse, c’est un aspect positif sur lequel il faut se concentrer malgré la défaite. 

 

Les 23 tirs du Barça, dont neuf cadrés, ont été bien supérieurs à ceux du Real Madrid, qui n’a pas pu faire face à l’attaque à trois de Raphinha, Lamine Yamal et Ferran Torres. 

 

A eux trois, ils ont non seulement marqué trois des quatre buts, mais ils se sont également occupés de la surface de réparation, le trio ayant effectué 26 touches à eux trois. 
Les statistiques de passes réussies ont largement favorisé le Barça
 

Lamine a également remporté le plus grand nombre de fois la possession du ballon (sept) avec Fede Valverde (Real), tandis que les passes du Barça ont été beaucoup plus fluides et précises une fois qu’ils ont commencé à jouer naturellement. 

 

Seuls Raphinha, Pau Cubarsi et Gerard Martin affichaient un taux de réussite inférieur à 80 %, tandis que Pedri, Frenkie de Jong et Dani Olmo affichaient tous des taux de précision avoisinant les 90 %. 

 

Vinicius Jr, avec 66,7 %, a été le moins bon passeur des deux côtés, tandis que Jude Bellingham, Arda Guler et Dani Ceballos ont tout juste réussi à atteindre les 70 %. 

 

Dans la salle des machines du Real Madrid, le rendement collectif doit être beaucoup plus élevé à cet égard si l’équipe veut être en mesure de contrôler les matches. 

Frenkie de Jong (FC Barcelone) face à Jude Bellingham (Real Madrid)SIU WU / EPA / Profimedia

 

Il est intéressant de noter que dans le onze de départ du Barça, seul Ferran n’a pas commis de faute sur l’ensemble du match, alors que tous les autres joueurs en ont commis au moins une. Une astuce tactique pour décontenancer le Real Madrid, peut-être ? 

 

Quoi qu’il en soit, le plan de Flick a fonctionné. Une défaite du Real Madrid contre Majorque ou une victoire du Barça contre l’Espanyol donneront le titre aux Blaugrana. 

 

……Flash score 

Source : Flash score