Taxation de la communication au Mali : entre nécessité et contestation
Meguetan INFOS.

La nouvelle taxation sur la communication au Mali suscite de vives réactions. Rarement une mesure gouvernementale n’a provoqué une telle mobilisation populaire. « L’argent, c’est le nerf de la guerre », dit-on, et lorsqu’une réforme touche directement le portefeuille du peuple, elle devient source de tension.
Aujourd’hui, le Mali traverse une période critique. Face aux défis sécuritaires et économiques, l’État doit mobiliser des ressources pour assurer la survie de la nation. Contribuer à l’effort national est un devoir patriotique, un principe que nos ancêtres ont toujours défendu. Le sacrifice a forgé l’histoire des grandes nations, et le nôtre ne fait pas exception.
Nous sommes en guerre, et une guerre se gagne sur plusieurs fronts : économique, financier, humain et politique. Actuellement, le principal obstacle du Mali reste le manque de ressources financières. Une guerre coûte cher, et sans moyens suffisants, il devient difficile de la soutenir.
Par ailleurs, le pays est sous un régime transitoire, et non une démocratie pleinement opérationnelle, ce qui limite les choix politiques. Cette double contrainte — situation de guerre et transition politique — oblige l’État à prendre des mesures impopulaires mais jugées nécessaires pour la survie nationale.
Les prélèvements sur la communication et les transferts monétaires sont critiqués, mais ils s’inscrivent dans une logique de résilience. L’histoire montre que toutes les nations en crise ont dû faire des sacrifices financiers pour surmonter leurs épreuves.
Certes, la crise énergétique, la cherté de la vie et le manque de ressources affectent durement la population. Mais aujourd’hui, la priorité reste la stabilité et la sécurité du pays.
La nation malienne ne repose pas uniquement sur ses dirigeants. Elle appartient à tous. Et dans ces moments difficiles, chaque citoyen est appelé à contribuer, car le sacrifice pour la patrie n’est jamais de trop.
Nayté