Depuis tout le temps une mauvais planification du programme développement au Mali a fait que toutes les bases des institutions et autres structures de l’état sont installées dans la capitale. Conséquence, la population est forcément invitée à se retrouver dans la capitale, d’où l’échec calamiteux de la gestion de la croissance démocratique dans la capitale, mais aussi des ressources de l’état.
Déplorable aujourd’hui, ceux vivent hors de capitale Bamako, sont considérés comme des maliens de second niveau. Depuis le début de l’année, les médailles de distinction sont distribuées comme de la cacahouète dans les hautes sphères des institutions de la république du Mali. Ce sont généralement les responsables et autres cadres qui sont distingués sous l’égide du grand chancelier des ordres nationaux. Rarement on voit des régionaux distingués au cours de ces cérémonies dans ce programme de l’état. Alors que, les cadres de ces institutions ne sont que des émanations de la population à la base, cela du dernier villages ou hameau du Mali au haut sommet de l’état. Imaginons la frustration provoquée par cette limitation du programme de distinction à Bamako chez des agents de l’état et autres personnalité du Mali dans leur mission dans les régions.
Pourtant, comparativement au grand chancelier des ordres nationaux, la médiation de la république est décentralisée et déconcentré dans toutes les régions dans sa mission. Le cas échéant permettra de valoriser au niveau régional, lors des grands événements de la république du Mali. Un service qui pourra être rattaché aux gouvernorats des régions avec comme mission d’identifier et distinguer des personnes méritant par leurs actions dans le cadre du développement et actes de bravoure. Une manière par l’état d’encourager les talents et les visions au niveau régional, mais aussi d’éviter les frustrations dans les départements.
La Rédaction.
