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Terrorisme : après la mort de Abou Hamman, les jihadistes encore opérationnels

L’armée française a annoncé vendredi 22 février avoir élimé le chef de «l’émirat du Sahara» d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Yahia Abou Hamman. Il avait succédé à un autre Algérien, Abdelhamid Abou Zeïd, tué lui en février 2013 par l’armée française lors de l’opération Serval, lancée pour chasser les jihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en mars-avril 2012, et remplacée par Barkhane en juillet 2014. Un coup dur pour les jihadistes, et une question: qui sont les chefs jihadistes encore en vie ?

Parmi les chefs jihadistes toujours vivants, Iyad Ag Ghali. Il est l’ennemi numéro un de la France mais aussi des Etats-Unis, qui ont mis à pris sa tête à 5 millions de dollars. Originaire de la région de Kidal, au nord-est du Mali, Iyad Ag Ghali est à la tête du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. Abou Hamman était son adjoint.

Autre chef jihadiste dans le collimateur, le Sahraoui Abou Walid al-Sahraoui. Ancien membre du Mouvement pour l’Unicité du jihad en Afrique de l’Ouest – Mujao -, il a fait allégeance par la suite à l’Etat islamique. Il est activement recherché par les Américains, mais également par les Français.

Abou Walid, selon les experts, fait des allées et venues entre le Mali et le Burkina Faso. Abou Walid a un adjoint du nom de Akim. On le dit actif aux frontières du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

Autre jihadiste qui devrait avoir du souci à se faire après la mort annoncée de Yahya Abou Hamman: Belkacem Zaoudi. Algérien de nationalité, il a dirigé par le passé dans le nord du Mali des opérations pour kidnapper des ressortissants européens.

Quelques ressortissants mauritaniens sont également activement recherchés.

RFI 

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