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Radio KAYIRA II de Koutiala : Malgré l’autorisation du tribunal, des notabilités s’opposent à sa réouverture.

Des notabilités de ville de Koutiala refusent que la radio Kayira II émette encore dans leur cité, cela malgré une décision de réouverture de la radio rendue par justice. Selon de  sources locales, c’est la police qui a déjoué mardi une attaque contre les locaux de la radio.

radio kayira koutiala
Fermée depuis le 7 octobre 2017 par le préfet par intérim du cercle de Koutiala sur injonction de certaines notabilités qui accusent la radio de les avoir insultés, les responsables de la radio ont engagé un procès contre la décision du préfet et ont fini par l’emporter le 20 octobre 2017 au tribunal administratif de Bamako. Pour autant, les notabilités de la capitale de l’or blanc affirment que la décision prise par le Tribunal administratif de Bamako le 20 octobre 2017 n’engage que la justice et s’opposent à la réouverture de la radio. Le mardi 7 novembre 2017,  la police alerté d’un mouvement qui se dirigeait sur les locaux de la radio pour la saccager, a été obligée de s’interposer.. Mais la tension reste toujours vive dans la vielle puisque certains ne veulent rien entendre et exigent la fermeture pure et simple de la radio.
manifestation marche Koutiala radio kayira

Selon des sources locales, tout serait parti de la visite d’une délégation présentée de notabilités de Koutiala à Bamako pour apporter le  soutien de la ville au président de la République au nom de tous les habitants de la localité. Une  polémique a alors éclaté et des voix se sont élevées pour  récuser les visiteurs de Koulouba venus prendre l’argent en leur nom à Koulouba. Connue pour ses prises de position, la radio Kayira II en a fait son chou gras. Elle aurait cité le nom d’un certain Tianzié Coulibaly ami et camarade d’enfance d’IBK à l’origine. Mais une autre source nous a affirmé que Tianzié n’était pas de la délégation. C’est alors qu’une plainte a été introduite contre la radio et le préfet a été obligé de la fermer le 7 octobre 2017. Cette décision fut brisée par une autre du tribunal administratif de Bamako  rendue le 20 octobre 2017. Il faut craindre le pire.
Zoumana Coulibaly
 
Source: L indicateur du renouveau

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