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Prévue pour être jugée le mardi 12 mars dernier devant le tribunal de la commune IV : L’affaire du président de la Ceni, Amadou Ba contre Issiaka Sanogo et autres renvoyée au 30 avril

Inscrit au rôle sous le numéro 108 des audiences du Tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako du mardi 12 mars dernier, l’affaire opposant le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Amadou Ba et certains de ses collègues, notamment Issiaka Sanogo, Fousseyni Camara, Mariam Koné et Mamadou Sidiki Dembélé, a finalement été renvoyée au mardi 30 avril prochain.
 

Rappelons que dans une de nos parutions, nous annoncions que le président de la Ceni, Amadou Ba, avait accusé certains de ses collègues d’avoir saccagé son bureau. C’est ainsi qu’il avait décidé de porter l’affaire devant les tribunaux à travers une plainte devant le Tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako contre Issiaka Sanogo et Co pour “dommage et disposition de biens d’autrui” dont l’audience était prévue pour le mardi 12 mars dernier.

Devant le juge, les deux parties ont convenu de reporter les débats contradictoires pour le 30 avril prochain. Ce report donnera certainement le temps à celles-ci de bien affûter leurs armes afin de bien argumenter les débats lors de la prochaine audience. En effet, compte tenu de l’importance de la Ceni dans l’organisation des élections au Mali, une crise au sein de cette institution ne fera que jeter du discrédit sur la tenue des prochaines échéances électorales, surtout dans la situation actuelle de notre pays où il existe une véritable méfiance entre les acteurs politiques, consécutive à la tenue de la dernière élection présidentielle.

Au-delà de cette situation délétère, il urge de résoudre définitivement cette crise au sein de la Ceni afin qu’elle puisse jouir de toute sa crédibilité pour affronter les prochaines électorales communales, législatives et référendaires, capitales pour les réformes politiques et institutionnelles envisagées par les plus hautes autorités de notre pays. Entre temps, les Maliens assistent impuissamment au phénomène bicéphale qui s’empare de presque toutes nos institutions et organisations faîtières.

Que Dieu sauve le Mali

            

Boubacar PAÏTAO

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