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Operations de vote du second tour de la présidentielle de 2018 : 490 bureaux de vote des régions de Mopti, Ségou et Tombouctou n’ont pas ouvrir pour diverses raisons

Dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Salif Traoré, a animé, hier lundi 13 août dans la salle de conférence de son département, un point de presse. Il s’agissait pour lui de faire le point de la situation du jour, notamment à 8 heures, sur la sécurisation des opérations de vote à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle de 2018.

Pour la circonstance, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile avait à ses côtés le directeur général de la Protection civile, le Colonel Seydou Doumbia ; celui de la Police nationale, le Contrôleur général Moussa Ag Infahi ; le représentant du directeur général de la Gendarmerie nationale ; le représentant du Chef d’état-major de la Garde nationale et plusieurs responsables des services de sécurité de notre pays.

Dans son intervention, le ministre Traoré a déclaré que les opérations de sécurisation du 2ème tour de l’élection présidentielle se sont déroulées de façon satisfaisante sur l’ensemble du territoire national.

Toutefois, il a déploré que les électeurs de 490 bureaux de vote n’ont pu accomplir leur devoir civique car les opérations de vote ont été émaillées d’incidents dans certaines localités, notamment dans les régions de Mopti, Ségou et Tombouctou. S’agissant de la région de Ségou, il dira que 25 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir dans les cercles de Mécina et de Niono pour des raisons d’inaccessibilité des électeurs à certaines zones. Par rapport à la région de Mopti, le général-ministre ajoutera que cette région a enregistré le plus grand nombre de bureaux de vote qui n’ont pas pu être ouverts. En effet, dit-il, pour le scrutin du second de la présidentielle de 2018, 253 bureaux de vote n’ont pas pu voter pour des raisons d’impraticabilité de certaines voies d’accès, de crainte de représailles des groupes armés terroristes. Selon lui, ces bureaux font partie des circonscriptions électorales de Koro, de Djénné, de Youwarou, de Douentza et de Ténenkou.

En ce qui concerne la région de Tombouctou, il a souligné que suite au saccage du matériel électoral et à cause de l’absence d’agents électoraux formés, les électeurs de 23 bureaux de vote n’ont pas pu accomplir leur devoir civique. Et de poursuivre que cette situation concerne les cercles de Diré, Gourma Rharous et Nianfunké. « En définitive, les incidents ont concerné 301 bureaux de vote sur un total 23 041. Les chiffres ci-dessus témoignent à suffisance de l’effort sans précédent consenti par le gouvernement. Cet effort a sans doute permis au maximum de nos concitoyens d’exercer leur droit de suffrage dans un contexte sécurisé et de faire de la présente élection une véritable fête et un moment fort de convivialité dans l’expression politique plurielle », a-t-il ajouté.

Il a saisi l’occasion pour féliciter les forces de Défense et de Sécurité appuyées par les groupes armés signataires et non signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, ainsi que les forces partenaires pour les opérations de sécurisation réussies à travers, entre autres, le convoyage des résultats des différents centres de vote et le renforcement des dispositifs de sécurité des structures chargées de la centralisation des résultats et des proclamations provisoire et définitive de ceux-ci.

A le croire, le département de la Sécurité a déployé plus de 6 000 hommes supplémentaires pour la sécurisation des opérations de vote du second tour de l’élection présidentielle. Pour lui, cela a permis de diminuer le nombre de bureaux de vote qui n’ont pas pu ouvrir. Car, dit-il, ce nombre passe de 3% à 2,1% du nombre total des bureaux de vote.

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