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NATION:AGRESSION DES HOMMES DE MEDIA LORS DE LA MARCHE REPRIMEE DU 2 JUIN

-La maison de la presse interpelle le gouvernement 

-Un sit-in annoncé pour le jeudi  prochain devant la primature

La maison de la presse s’indigne, dans un communiqué, du traitement  réservé par les forces de sécurité aux journalistes lors de la marche de l’opposition et de la société civile du 2 juin dernier.

Ledit communique précise que des journalistes de la presse écrite, en ligne, de télévisions et de radios ont été entravés, par divers moyens, violents, d’exercer paisiblement leur profession dont des tirs tendus de grenades l’lacrymogènes, les violences physiques, des tentatives de retrait de caméras et autres outils de travail. Sans être exhaustifs, la Maison de la presse cite » les cas de journalistes    de    Radio Nassiraoulé, Sikka TV, Africa 24, Kunnafoni TV, Renouveau TV, RFI Mandenkan, Horon TV , et autres, dûment identifiés  comme journalistes mais pourchassés, forcés à fuir, tabassés à coup de matraques et inondes de gaz lacrymogènes.

Ainsi elle » interpelle fortement le gouvernement, qu’elle considère comme responsable, sur ces actes aliénataires à la liberté de la presse, à la préservation de l’outil de travail et à la sécurité des personnes et de leurs biens « Elle réitère ses inquiétudes déjà expiration du 24 février dernier relative à l’enlèvement, dans leur rédaction, de trois journalistes de Mali actu concernant la recrudescence des attaques contre les professionnels de l’information, y compris par ces éléments de la sécurité rapprochée de certains membres du gouvernement, lors d’activités publique. Elle rappelle aux Plus hautes autorités que « sont garantis par la constitution du Mali, entre autres, la liberté de la presse, le libre exercice de leur profession pas les journalistes dûment reconnus comme tels » Et les invité « à respecter la liberté   d’expression, d’opinion et de presse, le droit du citoyen à l’information de qualité, la liberté des médias « En outre, elle alerte de nouveau les confrères et l’opinion publique nationale et internationale sur les risques qui pèsent de plus en plus, en cette période préélectorale, sur l’exercice de la profession de journaliste au Mali.

Les organisations professionnelles de la presse ont, par ailleurs, animé une   conférence de presse, hier lundi 4 juin à la maison de presse, pour dénoncer les actes de violences qu’ont subis les journalistes lors de la tenue d’un sit-in devant la primature le jeudi 7 juin prochain et envisager de porter plainte contre les agresseurs.

SOURCE : L’indépendant

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