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Main Passante: LA PRESSE MALIENNE EST RESPONSABLE DE SON MALHEUR.

 

« La presse malienne est comme un arbre dont l’ombre ne couvre pas son tronc ». Une situation périlleuse et miséreuse, la presse malienne est  plus malheureuse de tous les secteurs socioprofessionnels du Mali, même si elle est dite « quatrième pouvoir » au sens péjoratif du terme. Elle ne sert que d’Instrument de lutte  et de combat pour les autres secteurs sans pouvoir adopté une vision claire de sa sortie de malheur. 

La presse malienne fait et a toujours fait réussir les combats des autres secteurs.   Elle a  été éperdument incapable d’idéaliser et de  réussir son propre combat par inconscience professionnelle la plus part des cas. C’est-à-dire  lutter sérieusement pour sortir de la  précarité  dans laquelle, elle vit depuis l’explosion médiatique au Mali  il y a plus de 20 ans. Aucune vision commune de sortie de cette misère n’a filtré de ces 2 décennies de démocratie qui a occasionné la  naissance  de l’élan médiatique au Mali.

Depuis les années 1990, l’aide à la presse au Mali  s’articule  autour de 200 millions de F CFA. Une époque où la presse embryonnaire profitait aux patrons qui chiffraient à moins d’une centaine d’organes et de radios. Voilà la misérable somme qui doit servir environs à  un millier de structures qui avancent dans la plus grande divergence: celui d’idéaliser  un combat d’unicité pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de la corporation de la presse. La bataille pour l’insertion de l’aide à la presse au budget national est restée dans les coulisses de l’hémicycle,  alors même que c’est là où tous les efforts devraient se croiser pour pousser les décideurs  à consentir une quelconque indépendance pour la presse malienne.

La presse malienne est clochardisée en raison du manque de vision et d’ambition de ses acteurs. La facilité dans le travail, le gain facile et l’opportunisme des acteurs ont  escamoté toute l’ossature de cette presse : « Presse proche du pouvoir, presse proche de l’opposition » certes, mais le combat unique propre à la presse fondamentalement pour sortir de la misère professionnelle n’a jamais été un cadre de lutte pour les acteurs de la presse malienne.

Notre malheur provient du plus projet de notre inconscience professionnelle. Allons dire autres.

Nayté Express….

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