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Mahamat S. Annadif : « Le fait de piéger un cadavre dans le but de causer des victimes additionnelles est indigne et constitue un crime grave »

Au Mali, la mission de l’ONU a vigoureusement condamné l’attaque par engin explosif improvisé, le 26 février 2019, contre les civils dans le village de Gondogourou, dans la région de Mopti. Une dizaine de personnes ont été tuées.

« Le fait de piéger un cadavre dans le but de causer des victimes additionnelles est indigne et constitue un crime grave », a réagi Mahamat S. Annadif, chef de la mission onusienne au Mali, dans un communiqué. Les auteurs d’une telle ignominie doivent être jugés et condamnés. »

Mardi 26 février à Gondogouroule, dans le cercle de Koro (Mopti), le corps piégé d’une personne disparue 48 heures auparavant a explosé, faisant une dizaine de morts, selon l’ONU et des sources locales. Dans cette partie du Mali, les violences intercommunautaires ont fait au moins 500 morts en 2018, selon des rapports onusiens. Mais c’est la première fois qu’une telle attaque survient dans le pays.

« Cet acte odieux ne peut, en aucun cas, être justifié », affirme M » Annadif. Avant d’ajouter: « Ces criminels ne doivent en aucune manière ébranler les liens séculaires qui ont régi, pendant des siècles, la cohabitation entre les différentes communautés maliennes. »

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