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Grogne des jeunes de Djenné, ils protestent contre la dégradation des voies d’accès de la ville.

 

Se rendre dans la ville de Djenné de nos jours relève d’un véritable parcours de combattant. Et pour cause, le débordement de l’eau du fleuve Bani a endommagé toutes les voies d’accès de la ville.

Pour avoir alerté plusieurs fois les autorités locales par rapport à la situation qui prévalait sur l’état de la route, notamment au niveau du point d’accès du fleuve à SANOUNA  passage obligé des usagers pour atteindre la ville, devenu impraticable de nos jours, le conseil local de la jeunesse a mobilisé ses troupes dimanche à travers une marche peu pacifique. Objectif, monté la pression au niveau  supérieure pour se faire sérieusement entendre par les autorités locales. La marche qui  a mobilisé les centaines de jeunes de toutes catégorie a provoqué des échos : «Trop, c’est Trop, le maire,  quel est votre rôle, on veut notre seuil, Djenné Souffre, Djenné mérite plus de considération ; Mr le Député à quand votre réaction », étaient entre autres des poignants slogans  qu’on pouvait lire sur les différentes banderoles et autres écriteaux brandis par les marcheurs.

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les expressions de la marche

Cette  réaction spontanée  des jeunes n’est pas passée inaperçue. Au pif, le maire et le préfet ont reçu, la procession de marche sous un soleil de plomb pour les écouter. Pour le maire, la commune urbaine de Djenné, ancien responsable de la jeunesse se disait-il,  a affirmé que la solution n’est pas spontanée, et personne ne peut contre la situation, parce qu’elle est causée par un phénomène naturel, notamment la montée surprenante des eaux au fleuve. La solution envisageable est d’accélérer les travaux du seuil de Djenné qui pourra être la solution définitive des problèmes liés à la traversée du fleuve. Même son de cloche chez le préfet qui a d’abord justifié la marche comme légitime invita les  responsables des jeunes à rendre à table à la  préfecture pour un dialogue plus responsable. Ce qui fut chose faite.

A l’issu de cette rencontre de la préfecture , il est ressorti que l’ensemble des parties prenantes (jeunesse, autorités) conjugueront les efforts pour toucher les entreprises chargées de construction du seuil l’entreprise Chinoise COVEC, mais aussi l’AGROUTE concernant, l’aménagement des berges des 2   du fleuve à SANOUNA, le point d’accès à la ville. Les parties particulièrement les autorités ont promis de s’engager avec l’implication de la jeunesse pour accélérer le processus afin  de trouver une solution définitive. Selon Yeya Sarro, président du conseil locale de Djenné, la situation est plus préoccupation et il faut agir impérativement vite pour le bonheur des usagers: « Il ne faut pas attendre qu’il ait d’abord mort d’homme pour réagir »; a-t-il martelé

.

La ville de Djenné il faut-il le rappeler,   est classée patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988. Elle  est littéralement handicapée par son enclavement. Son seul accès reste la  traversée  du fleuve Niger par le moyen du bac. Il s’avère qu’avec la montée surprenante du niveau du fleuve cette année, aucune mesure préventive n’a été envisagé par les responsables de ce cercle de la région de Mopti pour pallier au problème actuel. Les différentes voies d’accès ont été fondamentalement endommagées rendant presque impraticables les 2 rives des fleuves. Les usagers sont obligés d’emprunter les petites embarcations pour la traversée  les exposants ainsi à toutes sortes de danger. Les passagers éviter le bac. Car  pour y atteindre, il faut marcher de longue distance dans l’eau. Ce qui constitue un risque majeur.

A Suivre…    

Nayté

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