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Grève des chargeurs pelliers de Koulikoro : jusqu’où iront ils dans cet élan?

 

Les camions bennes se font rares depuis quelques jours à Koulikoro. Cette absence s’explique par la grève des pélliers chargeurs, depuis le lundi  18 février 2019. Un arrête de travail qui fait suite à l’application prochaine (1er mars 2019)   de l’ARRETE N°0001 /CUK-SG interdisant les chargeurs des camions bennes de monter sur les bennes chargés de sable et de gravier. Une situation qui met en mal le fonctionnement du secteur du sable et gravier depuis le début de ladite grève.

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Image d’illustration

Les  pelliers  sont parmi les acteurs clés  de  la chaine de l’exploitation du sable et gravier.  Ce sont  eux qui ont la lourde tâche de charger les camions bennes de sable et gravier de façon manuelle et physique  avec des pelles d’où le nom péllier.

Apres avoir été informés  et largement sensibilisés  par  cette loi visant à  protéger  et sécuriser les personnes de ce secteur  par les autorités compétentes,  par souci de relever les mesures  sécuritaire des  autorités communale  à l’endroit des pelliers, il a semblé que cette mesure  n’est pas le bienvenue. Pour démontrer  leur désengagement face à cette loi, les pelliers ont  procédé à une longue  série de concertation  avant l’observation de la dite grève. Cette concertation s’est effectuée auprès des  autorités compétentes qui sont  notamment: le gouverneur, le préfet du cercle de Koulikoro et le Maire de la commune urbaine de Koulikoro qui l’équipe est à l’origine de cette prochaine arrêtée. Si le dialogue a été  toujours  privilégié  pour solutionner  un problème quelconque,  tel n’a  pas été  le cas ici,  les pelliers chargeur de benne,  pour cette fois ont été outrés et demandent   l’annulation pure et simple de cet arrêtée  qui les frappent pour des raisons économiques.  Cela parce qu’uniquement leur revenu ne les permet pas d’assurer un moyen de transport.   De l’autre côté,  les autorités  veulent  l’application  sans condition  des textes. C’est  ce dialogue de sourd   que   les pelliers ont finalement décidé d’aller en grève jusqu’à  nouvel ordre.

Selon Madou Doumbia président des associations des pelliers « nous n’avons pas le choix, la grève est maintenant notre dernier recours, au contraire nous perdons dans la grève  puis que nous n’avons pas d’autres sources  de revenu certes la pratique est très risquée,  mais que faire ?  Vraiment  ce qu’on demande c’est la levée de cette décision des autorités » a déploré Mr Doumbia

Les pelliers comptes continués sur cette lancée jusqu’à nouvel ordre dans un climat très pacifique. Mais jusqu’où  iront-ils avec cette grève ?

Si est-il que la loi malienne protège, le  citoyen même si celui-ci n’a pas conscience, les autorités communales, n’étendent pas reculer cette à ces mesures sécuritaires et d’assainissement dans la ville de Koulikoro.

Il serait important de nouer une gestion concertée entre les autorités et les transporteurs d’ouvrir une ligne transport pour les chargeurs pelliers de la mesure de faciliter leur mouvement dans la ville et leur lieu de travail. Dans cette logique ressortira sans nul doute la solution définitive.

Amadou Traoré Bako

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