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GENRE: L’outil de plaidoyer RAPIDwomen diffusé à Koulikoro

8 femmes  au Mali meurent de suite des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. C’est ce qui ressort ce marin à Koulikoro de la session de plaidoyer à travers le modèle RAPIDWOMEN (méthode par anticipation). Cette journée vise à diffuser   l’outil RAPIDWOMEN en faveur de la planification familiale auprès des acteurs clés pour des fins de plaidoyer afin d’accroître leur implication dans le processus de la planification familiale et assurer l’épanouissement de la femme. Une soixantaine d’acteurs  régionaux ont pris  part à cette journée organisée Healh Policy Plus en collaboration avec   Jeneya Jemukan,  la direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille  avec l’appui de l’USAID.

seance de plaidoyer
seance de plaidoyer

C’était dans la salle de réunion de la direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille sous la présidence du gouverneur de la région de Koulikoro. Etaient aussi présent le représentant du conseil région de Koulikoro, le préfet du cercle, le maire de la commune urbaine, les directrices régionales de la santé, celle de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, le directeur du développement sociale, les représentants des confessions religieux, les représentants des organisations de la société civile, les groupements de femme entre autre. Des structures partenaires de l’activité, le ministère de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, Keneya Jemukan, Health Policy Plus ont également répondu présent à cette séance d’information et diffusion de l’approche RAPIDwomen au près des acteurs régionaux de Koulikoro.

Dans son discours de bienvenu, le maire de la commune urbaine Mr Eli Diarra a évoqué l’impact de cette méthode de plaidoyer pour l’engagement  et l’appropriation de tous les acteurs afin de faire l’indépendance et l’épanouissement de la femme une réalité au Mali. Quant  à la représentante du partenaire Health Policy Plus Mme Rokya Sissoko, elle a mis l’accent sur les visions optimales  de RAPIDwomen « la causes qui nous réunit est justifiée et nous réaffirmons aussi notre engagement à travers des politiques qui contribueront à des bien êtres sociaux. La planification familiale et les interventions centrées sur la femme et les  filles ont un impact sur le développement » a-t-elle signalé.

Le gouverneur le cl Mamary Camara, dans son allocution, a signalé  que cette activité est d’une grande portée pour le Mali « c’est  une activité qui  vient à point nommé pour soutenir les efforts de notre gouvernement et de ses partenaires en vue de réussir le combat de la lutte contre la mortalité maternelle. Nous saluons également cette initiale qui vas en droite ligne avec les objectif que le Mali s’est fixés dans le cadre de l’information et de la sensibilisation de la population dans le domaine de la planification familiale » a signalé le chef de l’exécutif régional.

En effet c’est la communication sur  l’histoire d’une femme Nassira et sa fille et sa petite digne d’un film de science-fiction  de 3  générations qui a servi de contexte pour expliquer la portée de la rencontre. Dans son élan, l’histoire retrace toutes  les conséquences et l’impact du non scolarisation dans l’épanouissement et l’indépendance de la femme. Une histoire qui interpelle à plusieurs niveaux l’implication de toutes les couches sociopolitiques et instances décisionnelles pour donner à la femme tous son droit, notamment à travers la planification famille.

photo de famille des participants
photo de famille des participants

Cette présentation a été suivie d’un débat où les participants se sont livrés à des questions d’éclaircissements et des contributions. Une photo de famille et des engagements écrits des responsables présents ont bouclé la séance

Il faut signaler que les enquêtes démographiques et santé au Mali 2012-2013 montrent que 91% des femmes de 15 à 49 ans et 69% des filles de 0 à 14 ans ont subi les mutilations génitales féminines. La même source indique que 50% des femmes sont mariées avant 18 ans. Depuis l’âge de 15 ans, 38% des femmes ont subi des violences physiques. Par ailleurs parmi les femmes qui ont été en union 44% ont également subi une violence physique, sexuelle ou émotionnelle.

Le projet HP+ vise à améliorer l’environnement favorable aux services, produits et systèmes de prestation de santé équitable et durable. RAPDwomen relie la planification familiale aux stratégies centrées sur la femme, dont l’éducation des filles et la réduction de la violence à l’égard des femmes.

Nayté

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