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En un mot : affrontement inévitable ?

Vendredi prochain, à l’appel des chefs religieux (l’imam Mahmoud Dicko et le guide Bouyé Haïdara) une marche sera organisée. Motif : protester contre la gouvernance du régime et la situation sécuritaire dégradée dans le Centre. Pis, les organisateurs de la marche exigent la démission du Premier ministre. Le ton est dur de la part des proches de l’imam Dicko et le président de la République est visé par la contestation. Pour réussir la mobilisation, en plus d’un appel aux fidèles musulmans de Bamako, il est annoncé l’arrivée des marcheurs de l’extérieur.

En renfort, certains partis politiques ont appelé leurs militants à se joindre à la manifestation. Pourtant, du côté des autorités du district, la marche prévue ce vendredi s’est vue opposer un non catégorique. Elle est tout simplement interdite ! Un bras de fer ? Oui ! Eu égard à la détermination des partisans de la marche, les partis politiques de la majorité présidentielle ont convié leurs militants à une réunion. Vont-ils prendre fait et cause pour le gouvernement ? Il y a des fortes divisons par rapport à une position commune sur le sujet. Pour sa part, le chef du groupement des leaders musulmans et spirituels du Mali, Chérif Ousmane Madani Haïdara a reporté la cérémonie de bénédictions devant se tenir le vendredi à la Grande mosquée de Bamako. Démarche d’apaisement ? Malgré tout, le risque d’un affrontement est à craindre.

DAK

L’Indicateur du Renouveau

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