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ELECTION:Moussa Mara à propos des initiateurs de la marche du 8 juin : ‘’Ils veulent tout mélanger, tout détruire…’’

C’est dans une vidéo, qui circule sur les réseaux sociaux, que l’ancien Premier ministre Moussa Mara, président du parti Yelema, a expliqué les raisons de sa non-participation à la marche du 8 juin dernier, organisée par les déstabilisateurs de la République. Il estime qu’ils veulent tout mélanger, tout casser. Dans cet entretien, il dit tout sur le pourquoi il a préféré le boycott. Nous vous proposons l’intégralité de son entretien.

Moussa Mara : « Ils m’ont abordé pour la marche, je n’ai pas voulu en faire partie. La raison pour laquelle vous marchez, pour moi ce n’est pas valable. Organisons bien les élections. Ça s’organise déjà.

S’il y a défaillances à certain niveau, soulignez-les, nous allons essayer de les résoudre ensemble avec le gouvernement. Si le gouvernement refuse aussi, nous allons informer les citoyens. ORTM.., qu’on libère l’ORTM… ! J’ai dit hum ! Et n’oubliez pas ! Depuis la nuit des temps, l’ORTM appartient à ceux qui sont au pouvoir ! Donc essayons de voir quelle solution nous pouvons trouver si nous venons au pouvoir pour que l’ORTM, ne soit pas le porte-parole d’une seule personne, mais de tout le peuple.

Je crois que ce sont ces moyens que vous devez mettre en place pour que le peuple sache que vous êtes prêts pour le changement. Eux ils veulent tout mélanger, tout détruire. C’est pourquoi le peuple aussi doit faire attention à ces gens. Mais malgré tout cela, nous sommes dans un pays démocratique. Si quelqu’un veut marcher, le gouvernement doit le laisser faire. C’est la marche qui a permis la venue de la démocratie dans ce pays. Même si nous nous exprimons librement, c’est dû à la démocratie. Si ce n’est pas la démocratie, il y a des pays en Afrique où on ne peut pas s’exprimer librement devant la télé. Sinon tu vas te chercher. Donc notre pays est démocratique, qu’on reste dans la démocratie et que les autorités autorisent les marches. Une fois autorisées, qu’elles soient canalisées. Que les policiers ne brutalisent pas les gens, de grâce, nous sommes tous les maliens. Tu blesses celui-là, c’est une partie de toi que tu as blessé. Nous sommes tous maliens et nous voulons tous redresser le Mali. Donc, que les autorités fassent attention et qu’elles ne franchissent pas certaines limites. C’est eux qui auront une mauvaise réputation ».

Source:22 Septembre

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