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Centre du pays : Les élections menacées à Koro

La crise intercommunautaire qui secoue la région de Mopti en générale et le cercle de Koro  en particulier risque d’impacter sur la présidentielle de 2018. Si, cette crise a presque déjà ruiné la saison agricole des producteurs, l’élection  présidentielle prévue dans seulement deux semaines n’aura probablement pas lieu dans presque toute la région de Mopti (pays-dogon ) plus particulièrement dans le cercle de Koro.

A l’allure où vont les choses, il est fort possible à parier que la plupart des habitants de la région du centre ne feront pas partie de ceux qui vont designer le nouveau président de la République du Mali le 29 juillet prochain, date du premier tour de la présidentielle au Mali. Une chose dûe spécifiquement à  l’insécurité grandissante qui règne dans cette zone.

A cet effet, la distribution des cartes électeurs  biométriques ne toujours pas effective, car la libre des personnes et de leurs est compromise, d’où le danger pour tout agents qui prendra une quelconque risque pour la distribution des cartes électeurs. L’autre danger concerne le jour de l’élection, puisque jusqu’ici, rien ne garantit la sécurisation des bureaux de vote  et la population terrorisé ne prendra aucun risque pour l’instant pour leur devoir citoyen (le vote), même si la plupart regrettent le scénario: «  le vote est un devoir pour tous les citoyens, moi personnellement j’aimerais voter mais je ne pense pas que les conditions nous permettons cette année. Je ne sais si on aura des bureaux de vote dans nos différents villages, sinon personnes ne peut prendre le risque d’aller dans un autre village pour le vote parce que c’est extrêmement dangereux d’effectuer le déplacement en ce moment-là » nous témoigne un habitant depuis la commune de Madougou.

Il faut quand même préciser que depuis quelques mois, les habitants de cette n’ont qu’une seule occupation, celle de prendre les armes chaque matin pour assurer leur propre sécurité, cela par faute de l’absence de l’Etat.

Amadou Kodio

 

Source:  L’Observatoire

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