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Braquage à Baco-Djicoroni ACI : La victime succombe suite à ses blessures

Victime d’une attaque à main armée et dépossédé de sa moto Djakarta à Baco Djicoroni ACI, KT dont nous lui présentons par ses initiales a succombé suite à ses blessures.

«Il n’ya jamais de sécurité parfaite », dit-on. Les environs du centre de formation de l’ENA au quartier résidentiel Baco Djicoroni ACI sont devenus une zone dangereuse pour les paisibles citoyens. Karim Traoré a fait les frais l’autre jour. Vers 20h, selon les témoins, il quitte sa famille pour récupérer ses habits chez son blanchisseur. A son retour, il a croisé deux jeunes garçons qui lui tendent un guet- apens. Les deux malfrats arrivent à lui coincer sur sa moto Djakarta et lui forcent de s’arrêter. Ils lui demandent de descendre et les remettre les clés de sa moto et son téléphone portable. Il s’exécute rapidement. Voulant s’éloigner, lui arrachèrent ses habits blanchis et l’ont tiré à bout portant. Ce dernier reçoit des balles au niveau de sa cuise. Il s’écroula au sol à quelques mètres d’un éclairage public.

Les passants lui secoururent et appelèrent à sa famille, avant de lui faire transporter par une ambulance de la protection civile à l’hôpital Gabriel Touré, puis à la clinique « Le serment » où il a subi l’intervention chirurgicale le mardi dernier qui lui coûtera le prix de trois motos Djakarta.

Le lendemain mercredi dernier au même endroit, une autre scène s’est reproduite à deux rues d’intervalle où les populations déchainées sont sorties rapidement à la suite. Elles ont pu mettre la main sur un jeune en possession d’une arme. Elles l’ont tabassé à mort.

Finalement, Karim Traoré a rendu l’âme suite à ses blessures. Son enterrement a eu lieu le dimanche 9 décembre dernier au cimetière de Niamakoro.

Cette situation interpelle les autorités maliennes notamment celles en charge de la sécurité. Selon de nombreux observateurs, le manque de collaboration entre les familles et les forces de sécurité met à rude épreuve les efforts déployés sur le terrain pour circonscrire l’insécurité de plus ou moins grandissante dans la ville de Bamako.

L’urgence d’une stratégie s’impose face au phénomène nuisible comparant à une maladie qui tue plus réellement que d’autres maladies. Mais les observateurs de cette malheureuse scène pointent du doigt sur la mauvaise gouvernance qui impacte et menace la libre circulation des personnes au nez des autorités de la république.

Salif Landouré

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