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Criminalité et banditisme à Bamako : Le Général Salif Traoré et ses hommes résolus à sécuriser les citoyens

Depuis deux bonnes semaines, les maliens de la capitale n’arrivent plus à trouver leur sérénité. Pour cause, quelques scènes isolées de crimes auraient été commises, allant d’assassinats à des braquages. Le département de la sécurité, condamnant ces incidents dramatiques, a expliqué que les maliens verront plus de mouvements. Des nouvelles attitudes et de nouveaux dispositifs sont visibles depuis hier soir

Ces efforts de sécurisation , précise le Général de Division Salif Traoré, doivent trouver les faveurs d’un changement de mentalités des citoyens : « ceux qui manipulent l’argent, au vu et au su de tout le monde, qui prennent beaucoup d’argent, qui le mettent des sacoches pour s’exposer sur des motos, devraient savoir qu’ils favorisent l’action des bandits contre eux.»

Les complicités familiales ou amicales, selon le ministre de la sécurité, dans un souci irréversible de ramener la quiétude, doivent être dénoncées. Les malfaiteurs ne devraient nullement continuer à bénéficier de couverture quel que soit leur degré de parenté. Les numéros verts sont disponibles à cet effet. Les consignes de la hiérarchie sont qu’ils doivent rester accessibles et joignables à tout moment.

Les structures et responsables dédiés à la sécurisation et au démantèlement des réseaux criminels ont été rencontrés hier par le ministre hier, ils ont évalué la situation et engagé des options que nous ne saurons non dévoiler pour l’efficacité des actions. Les forces de sécurité ont déjà fait des repérages et fait remonter des informations concernant des.

Quant à leurs rapports avec la justice, le général Salif Traoré estime que la justice est un pouvoir indépendant auquel aucun ordre n’est donné. Mais il a affirmé qu’une rencontre est prévue la semaine prochaine avec son homologue de la justice. Une rencontre qui devrait s’élargir à des éléments de la sécurité mais aussi à des acteurs de la justice pour que leur collaboration et leur complémentarité soient plus améliorées.

Les forces de sécurité travaillent presque pour a justice, rappelle le ministre de tutelle : « quand nous interpellons les bandits, nous les mettons à la disposition de la justice, et malheureusement, l’impression générale que la population a, c’est que les bandits que les qu’elles dénoncent et que nous interpelons, quelques jours, elles les voient dans la rue. Cela est dû à des décisions de justice que nous ne commentons pas mais nous avons des choses à faire sur ce plan » rassure le Général Salif Traoré.

Les forces de sécurité sont-elles relâchées ? Pas du tout répond le Ministre qui constate qu’il y a eu deux semaines où des malheureux et dramatiques événements se sont déroulés. Les bandits continuent à améliorer leurs techniques, cela devrait nécessairement impliquer l’apport de la population qui sert de complémentarité dans des situations pareilles. Les citoyens sont parfois sources de ces attaques criminelles et des consignes sont fermement données à des banquiers, dont le travail pourrait donner pleines d’idées aux délinquants.

Les forces de l’ordre pourraient se faire aider par des jeunes organisés en brigades de veille. Le chef du département rappelle qu’il n y a pas une montée de la criminalité à Bamako et que les statistiques prouvent cela : « C’est une bonne piste que nous avons encouragée. Certains jeunes ont fait un diagnostic de la situation sécuritaire dans leur quartier. Nous saluons ces brigades de vigilance, ces regroupements de jeunes qui veillent, qui informent et qui aident à arrêter d’éventuels délinquants » Le gouvernement, poursuit le ministre, encourage ces jeunes mais ne saurait accepter qu’ils se rendent justice.

Quant au comportement de l’artiste Tal B qui s’était permis il y a deux semaines de bloquer l’un des ponts de la capitale pour célébrer son mariage, la réaction du Ministre est sans ambages : « Personne ne pourrait se cacher derrière sa célébrité pour faire du désordre. Cela est inacceptable. C’est des choses qui sont prévues par e code et qui sont interdites. Pas question d’intervention si des gens comme ça sont interpellés » ceux qui auraient donc projeté d’en faire pareil sont donc avisés et savent ce qu’ils pourraient en courir.

Le chef du département a aussi mis en garde ses éléments contre tout abus ou forfaiture dans une situation où l’objectif est de rassurer les maliens.

Source: figaromali

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