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16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre: Les acteurs de Koulikoro ont mouillé les maillots

Meguetan INFOS.

 »orangez le monde : mettre fin dès maintenant aux violences à l’égard des femmes  » Tel était le thème mondial des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Une activité qui s’est déroulée entre le 25 novembre au 10 décembre 2021 et qui coïncide tout naturellement avec la journée internationale des droits de L’homme.

Pendant les 16 jours, les institutions de l’État, les organisations de la société civile, les partenaires nationaux et internationaux ont croisé les efforts pour mener des activités de sensibilisation et de mobilisation communautaires tendant à  freiner les violences basées sur le genre particulièrement celles faites aux femmes et aux filles.

Selon Mme BAHTILY  FADIMATA SIDI directrice de la maison de la femme de Koulikoro,  la campagne des 16 jours d’activisme de communication et de mobilisation a eu de l’ampleurs dans la région de Koulikoro. Les acteurs impliqués se sont engagés profondément  dans la sensibilisation : les associations féminines, les structures de l’État, ont touché les écoles et dans les marchés avec l’appui de la croix rouge. Par ailleurs, des actions de plaidoyer ont été également formulées dans les communes et cercles de Koulikoro à l’adresse des autorités pour leur implication dans la lutte contre les VBG. Des ONG ne sont pas restées en marge des actions de sensibilisation.  L’ONG AMSOPT a été d’un apport déterminant dans ce sens. Il a organisé une journée concours interscolaire sur les thématiques liées à lutte contre les violences basée sur le genre dans la commune urbaine de Koulikoro toujours dans le cadre de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.

La direction régionale de la promotion des femmes de l’enfant et de la famille à la fin des 16 jours promulgués cette année, attend une amélioration dans la lutte contre les violences basées sur le genre à travers un changement de comportement. Une réduction et une diminution des violences doit être visibles  dans la vie quotidienne. Cela ne sera possible qu’avec l’implication de tous les citoyens. Des cas de violence doivent être dénoncés pour une prise en charge perceptible, mais aussi des sanctions doivent être prises contre les auteurs des VBG.

Fatoumata Doumbia.

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