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Koulikoro: La Commission Nationale des Droits de l’Homme en monitorage sur les violences Basées sur le genre.

Ouverture ce matin à Koulikoro d’un atelier de monitoring des acteurs gouvernementaux et de la société civile sur les violences basées sur le genre. La rencontre  vise à  recueillir les résultats à court et à moyen termes d’un précédent atelier de renforcement de capacités sur les droits catégoriels afin de mesurer son impact  dans la société. Une cinquantaine d’acteurs de la région prennent part à cet atelier de 2 jours organisé par la commission nationale de Droits  de l’homme avec l’appui du fond d’appui aux moteurs de changement (FAMOC).

C’est dans la salle de conférence de la direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille que se tiennent les travaux de cette session. La cérémonie d’ouverture était présidée  par la directrice de la maison de la femme en remplacement de la directrice  régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille. Selon Mr Djibril Coulibaly commissaire à la commission  nationale des droits de l’homme ;  cet atelier vient en sous forme  de suivi évaluation d’un précédent  atelier qui avait eu lieu dans le cadre de renforcement des capacités  des acteurs dans  le domaine de la violence basée sur le genre notamment dans la lutte contre l’impunité. Il importe donc d’évaluer les acquits capitalisés lors de cette première formation et surtout sur  les cas de violence basée sur genre que les acteurs gouvernementaux et de la société civile ont eu à recenser  dans leurs localités respectives. Ces informations seront mises à dispositions de la commission des droits de l’homme afin que celle-ci formule des plaidoyers par rapport à la prévention de ces violences, et surtout contre  l’impunité des auteurs.

Durant les 2 jours d’atelier, les acteurs se pencheront sur des thématiques concernant les résultats obtenus de l’atelier de renforcement de capacités : « les difficultés rencontrées et les leçons apprises, la collecte de données sur les VBG, la lutte contre l’impunité des acteurs ». Des activités qui se dérouleront sur  la base de la méthodologie de travaux de groupe et ses séances plénières. Des méthodes qui permettront aux acteurs d’échanger des expériences et des acquis qui serviront  d’élaborer à long termes  un plan de suivi des violences  basées sur le genre et du rapportage.

Au terme de cette rencontre de 2 jours, les participants doivent être mieux édifiés sur les VBG, mais également ils seront renforcés  sur les méthodes de dénonciation  des VBG afin  que la commission des droits de l’homme puisse formuler  un grand plaidoyer auprès des autorités.

Nayté

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