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13ÈME ÉDITION DES « RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BAMAKO » : LE CINÉMA MALIEN SIGNE SON RETOUR

La 13ème édition du festival « Les rencontres cinématographiques de Bamako » a pris fin le dimanche 09 décembre 2018 au Musée national. Ce festival, selon son coordinateur Youssouf Baba Cissé, a permis au cinéma malien en veilleuse depuis un certain temps de signer son retour.

Du 07 au 09 décembre 2018, l’esplanade du Musée national de Bamako a vibré au rythme des festivités du cinéma à travers des conférences-débats sur les thématiques comme « Le rôle du cinéma et la conservation des mœurs », « Le ciné et Employ’s », « Le rôle du cinéma dans la paix ». Des projections rétrospectives de longs et courts métrages étaient également au programme, en plus des ciné-maquis, des stands d’exposition audiovisuelle par des entreprises start-up de production au Mali.

Organisé par Afrimage en partenariat avec l’Union des Créateurs et Entrepreneurs du Cinéma de l’Afrique de l’Ouest (UCECAO), ce festival avait pour objectif d’informer et de divertir la population sur les alternatives de production cinématographique locale et de la sous-région.

Après trois jours d’intenses activités, le coordinateur du festival, Youssouf Baba Cissé, promoteur d’Afrimage, s’est dit très satisfait. « A travers ce festival, nous avons voulu montrer que nous avons des œuvres ici au Mali qui nous permettent de savoir qui nous sommes, où nous allons et d’où nous venons. C’est le message qu’on voulait transmettre et surtout mettre en avant nos cultures et mœurs. Aujourd’hui, force est de constater que nous vivons  dans une actualité qui n’est pas la nôtre. Il y a l’espoir que le cinéma malien, bel et bien vivant, est plus que jamais de retour  et avec plus de force », a-t-il dit.

Pour Youssouf Baba Cissé, le cinéma peut être un vecteur de paix. « Par exemple si on se réfère sur  les plus grands films maliens tels que « Finyè » (le vent), ou Toile d’araignée, ce sont des films prémonitoires des faits de notre société. Ils ont relaté des histoires qui se sont réellement passées chez nous.  C’est pourquoi, je dis que le cinéma est un vecteur de paix. Il peut permettre la communion, brasser les cultures, cultiver la paix à travers la transmission des valeurs de solidarité, d’entraide, de communion et le brassage des différentes ethnies », a-t-il indiqué.

Vivement la 14ème édition des « Rencontres Cinématographiques de Bamako », une initiative noble qui mérite d’être soutenue davantage par les autorités maliennes et les partenaires de la culture malienne.

Bintou Diarra

Source: lechallenger

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