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Emploi: 120 jeunes de Koulikoro sont dotés de kits de démarrage d’entreprise au compte du Projet EJOM.

120 jeunes par les 600 sélectionnés  de la région de Koulikoro ont reçu hier jeudi  leur kits de démarrage de projet d’entreprise dans le cadre du projet Emploi  Jeunes crée  des Opportunités  ici au Mali (EJOM). La cérémonie de remise de kits était présidée par le ministre de la jeunesse  de l’emploi et de la construction citoyenne. Le projet d’un coût  de plus 13 milliards de F CFA pour 4 ans vise l’insertion de plus de 8000 jeunes du Mali dans divers secteurs porteurs  en vue  de  lutter  contre l’immigration irrégulière.

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Le ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne Amadou Koïata était dans la cité du Méguetan ce jeudi 18 octobre 2018 pour la remise des kits de démarrage de projet aux jeunes bénéficiaires de cette première phase du projet EJOM. La cérémonie s’est déroulé en présences des autorités régionales,  le président du conseil national des jeunes, les représentants des partenaires,  des responsables des services techniques, la société civile dans toute sa corporation, mais particulièrement, les bénéficiaires et leurs proches, les responsables du consortium de la gestion du projet.

Le ministre s’est dit  ravi de la qualité de la  mobilisation de la population et  a insisté sur la pertinence du projet dans ses angles visés. Il s’agit de la lutte contre le chôme des jeunes et promouvoir l’entreprenariat privé seul élan qui consolide le processus du développement du Mali. Le ministre a  également mis un accent sur la lutte contre  l’immigration irrégulière au Mali qui passe pour un objectif majeur du projet EJOM.   Le ministre Koita a ce effet  donné des détails sur le projet. Plus de 13 milliards sont investis dans le projet durant 4 ans au bénéfice de 8000 jeunes du Mali, hommes et femmes. Cette première étape concerne 2000 jeunes qui ont suivie des formations dans  le cadre de leur projet respectifs. Les domaines qui sont entre autres, l’horticulture, la gestion des déchets, l’agroalimentaire et l’artisanat utilitaire. Le fond est accordé Mali par l’Union Européenne piloté par le consortium de la SNV, ICCO, WASTE et  l’APEJ.  Le projet est mise en oeuvre dans les région de Kayes, Koulikoro, Gao et le district de Bamako.

Selon Mamadou Satigui Sidibé président du conseil national des jeunes, le projet EJOM est une arme efficace dans la lutte contre le chômage et l’immigration irrégulière. Il a recommandé aux jeunes de se faire confiance et se mettre débout pour bâtir le Mali. « Le Mali est notre Eldorado,  on a toutes les ressources  ici pour réussir » a-t-il signalé avant de les inviter à avoir confiance au projet EJOM pour postuler d’avantage.

Sadio Keita une jeune fille  bénéficiaire dans le domaine de l’horticulture, s’est réjouie  d’avoir bénéficié du fond.  Le kit  propulsera  son idée  de femme  indépendante: « avec le kit, je pourrais travailler librement » a-t-elle dit.

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Mlle Sadio Keita recevant son chèque de la main d’un partenaire du projet.

Selon Bréma Fané expert de la coordination APEJ  de Koulikoro, sur les 600 dossiers sélectionnés dans la région de Koulikoro, 120 candidats ont bénéficié de cette première phase du projet.

Les bénéficiaires recevront chacun  la somme de  300 000 F CFA pour démarrer leur entreprise selon le plan d’affaire qu’ils ont élaboré au cours d’une  formation de base dont ils ont bénéficié dans la cadre du projet.

EJOM es un projet générateur d’emploi pour ceux qui en font confiance.  Malgré la pertinence de ses ressources, les jeunes de Koulikoro n’en font pas leur préoccupation. Majeurs sont ceux qui à présent, parmi  les jeunes de la région et particulièrement de la ville de Koulikoro ignorent l’existence du projet dans la région.  Ils ne vont pas la plupart des cas à la recherche de  l’information parce qu’ils ne sont pas aussi informés. Par ailleurs, les informations ne sont pas abondantes autour de la gestion et le fonctionnement du projet. Les parents des bénéficiaires qui n’ont pas reçu hier leurs kits de la main du ministre s’inquiètent : « est ce que  les enfants de nos les pauvres recevront leur part ? » s’indignait une mère.

Nayté

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