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« Aujourd’hui est un jour tragique pour le Brésil. Deux cents ans de travail (…) perdus », Michel Temer

Dans la nuit de dimanche 03 septembre à lundi 04 septembre 2018, le Musée National de Rio, l’un des plus anciens musées du Brésil, a été ravagé par un incendie sans qu’aucune victime n’ait été signalée jusqu’à présent. Créé par le roi Jean VI et ouvert en 1818, le Musée national compte parmi les musées les plus anciens et les plus prestigieux du Brésil. Cette institution culturelle et scientifique d’Amérique latine possède plus de 20 millions de pièces de valeur.

Le président Michel Temer, 77 ans, dépassé par la situation a déclaré dans un communiqué de presse, « Aujourd’hui est un jour tragique pour le Brésil. Deux cents ans de travail, de recherche et de connaissances ont été perdus ».

Alejandro Alvarez@aletweetsnews

This is so bad. Rio’s Museu Nacional houses millions of artifacts. Brazilian (and world) history is up in flames tonight. Globo leading with « patrimony lost. »

« Jusqu’à présent, il n’y a pas de rapports faisant état de victimes. Le feu s’est propagé très rapidement. Il y a beaucoup de matières inflammables dans le musée », a indiqué un porte-parole des pompiers de Rio de Janeiro.

Le directeur adjoint du musée, Luiz Fernando Dias Duarte, a confié qu’il ressentait « un profond découragement «  et « une immense colère » » Toutes les archives historiques, qui étaient conservées dans un secteur intermédiaire du bâtiment, ont été complètement détruites », a-t-il déploré.

 

Heriberto Moreira C.@petrehue

Un violento fuego, destruye por completo el Museo Nacional de Brasil, en Río de Janeiro, edificio de más de 200 años y uno de los más grandes de Latinoamérica.

Lié à l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), l’institution a subi des coupes budgétaires drastiques. Alors que les flammes consumaient ce joyau de la culture brésilienne, la tristesse s’est mêlée à l’indignation des chercheurs, des professeurs et des étudiants. Certains d’entre eux ont appelé à une manifestation de protestation lundi devant le bâtiment détruit.

Le ministre de la Culture Sergio Sa Leitao a reconnu plus tard que « la tragédie aurait pu être évitée » et que « les problèmes s’étaient accumulés au fil du temps » pour l’établissement.

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